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Les protestants des 13e et 5e arrondissements de Paris. Temple de Port Royal & Maison Fraternelle

RAPPORT MORAL ASSEMBLEE GENERALE 2017



TEXTE DU JOUR : ACTES 2.42-47

 

2 Ils persévéraient dans l'enseignement des apôtres, dans la communion fraternelle, dans la fraction du pain et dans les prières.

43 La crainte s'emparait de chacun et il se faisait beaucoup de prodiges et de signes miraculeux par l'intermédiaire des apôtres.

44 Tous ceux qui croyaient étaient ensemble et ils avaient tout en commun.

45 Ils vendaient leurs propriétés et leurs biens et ils en partageaient le produit entre tous, en fonction des besoins.

46 Chaque jour, avec persévérance, ils se retrouvaient d'un commun accord au temple; ils rompaient le pain dans les maisons et ils prenaient leur nourriture avec joie et simplicité de coeur.

47 Ils louaient Dieu et avaient la faveur de tout le peuple. Le Seigneur ajoutait chaque jour à l'Eglise ceux qui étaient sauvés

TEXTE COMPLEMENTAIRE

ACTES DES APOTRES Chapitre 4

32 La multitude de ceux qui avaient cru n'était qu'un coeur et qu'une âme. Nul ne disait que ses biens lui appartinssent en propre, mais tout était commun entre eux. 33 Les apôtres rendaient avec beaucoup de force témoignage de la résurrection du Seigneur Jésus. Et une grande grâce reposait sur eux tous. 34 Car il n'y avait parmi eux aucun indigent : tous ceux qui possédaient des champs ou des maisons les vendaient, apportaient le prix de ce qu'ils avaient vendu, 35 et le déposaient aux pieds des apôtres; et l'on faisait des distributions à chacun selon qu'il en avait besoin.

RAPPORT MORAL 2017

 

ROBERT PHILIPOUSSI

 

Comme à l'accoutumée, nous nous partageons avec Claire le rapport moral.

Je trace les lignes de sens, elle décrit les réalisations et les changements en cours.

Ce qui nous concerne depuis la nuit des temps, nous, membres d'Eglise c'est ça :

Favoriser les conditions pour que le principal besoin de l'être humain se réalise et ce besoin est le suivant : s'assembler.

C'est ce que les humains font, principalement et depuis la nuit du temps : ils s'assemblent. Nous sommes membres de l'Eglise, et l'Eglise signifie littéralement « assemblée » mais il faudrait mieux traduire par « assemblement », car il y a une particule « ek » qui signifie un mouvement, une provenance d'un « appel » , d'une convocation, d'un cri.

Mais si les humains s'assemblent depuis la nuit des temps, l'Eglise, l'assemblée et ses membres sont là pour en donner le sens. Les membres d'Eglise sont là pour porter la parole du sens ultime de cet assemblement, de ce mouvement d'assemblée.

Il s'agit de s'apercevoir ensemble, de se rendre compte, ensemble, qu'il y autre chose que nous dans le motif de cet assemblement.

Autre chose que nous-mêmes, c'est-à-dire autre chose que chacune de nos histoires individuelles telles que nous nous les racontons, autre chose que nous mêmes, nous mêmes centre de notre monde, c'est déjà dire que cet assemblement ne sera pas une juxtaposition d'individus , chacun restant alors le centre de son monde.

Mais aussi autre chose que nous-mêmes, autre chose aussi que nous-mêmes en tant que collectif - et là je vais vous faire dériver philosophiquement –nous membres d'Eglise, autre chose que le même que nous.

J'explique, et je prends le soin d'expliquer.

C'est simple et radical.

Nous ne sommes pas une confrérie, nous ne sommes pas une association – même si la législation française nous oblige à prétendre que nous le sommes,

Nous ne sommes pas ensemble pour créer un jeu de piste en miroirs pour que chacun se reconnaisse en l'autre tel qu'il se prétend lui même, nous ne sommes pas une identité que nous devrions créer, construire ou défendre. Nous ne sommes pas une assemblement des amateurs de la même chose. Nous sommes un assemblement de gens qui au départ n'avons rien, ou presque rien, en commun, sinon d'avoir entendu l'appel de nous assembler.

Nous sommes une assemblée, convoquée par autre chose que nous-mêmes, une assemblée au cœur de laquelle va se mettre à exister – va pouvoir se révéler - si seulement nous faisons bien notre travail, si seulement nous comprenons bien ce que nous faisons - quelque chose qui est bien au delà de chacun de nous et aussi bien au delà de notre assemblée.

et nous ne sommes pas non plus un assemblage. C'est à dire une espèce de machine fabriquée par quelqu'un d'autre que nous, comme un outil. Nous choisissons de nous assembler, et nous ne sommes pas une fabrication, une armée, une entreprise vouée à je ne sais quel business plan.

Vous savez, vous le savez, nous ne faisons que ça prendre ce qui est basiquement humain, et permettre d'en révéler la teneur,

ainsi un bain devient un baptême,

un repas du soir, une communion,

la confiance, matière première qui existe naturellement , qui avant qu'elle puisse être spoliée, et pour qu'elle ne puisse plus jamais l'être, devient la foi,

le vent, le souffle, devient l'esprit de Dieu,

un fils, un simple fils devient la génération d'un chemin,

et cette promenade sur ce chemin devient une sorte de « label » les chrétiens ont été appelés les adeptes du chemin,

et ce mouvement d'assemblée, tellement basique et universel, devient l'Eglise, que nous sommes, si toutefois, nous comprenons ce que nous sommes en train de faire pour ne pas tomber dans la nécessité d'être en permanence pardonné par le Christ sur la croix : pardonne leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font !

 

Et en l'occurence, ils ne savaient pas, elle ne le savait pas, cette « assemblée là » , il ne le savait pas « cet assemblage » qu'il était devenu un assemblage du même uniquement appelés par eux-mêmes pour détruire justement celui qui aurait pu les appeler à révéler autre chose qu'eux-mêmes, assemblage uni par la détestation même ce qui aurait pu les faire, respirer, vivre. Une armée. Un assemblage hétéroclite, une fabrication. Nous ne voulons pas courir en Eglise le risque de la meute.

C'est exactement ce que l'Eglise, cet assemblement issu d'un appel, n'est pas.

Appelés de là où nous étions, nous n'avions rien en commun.

Mais notre assemblement nous permet de révéler et de proposer ensuite aux autres, en relayant cet appel, de le découvrir aussi. Quoi ?

Le bien commun. (et aussi le nôtre)

Et ce bien commun – et par commun je l'entends aussi dans l'acception biblique du terme : c'est à dire ce qui n'est sacré, mis à part, réservé, nous accueille quand nous faisons Eglise. Et là que faisons nous ? Et bien nous en profitons !

Nous est offert un au delà de nous même gratuit, un au delà de nos formules et de nos identités, un au delà de nos histoires individuelles,

ce qui nous est offert c'est une nouvelle profusion, une réalité bien meilleure que les scénarios débiles que nous conditionnent la plupart de notre temps,

nous est offert au mitan de cette assemblement la révélation du sens de notre promenade, et nous en profitons,

quand nous partageons le pain avec une frère hétéroclite,

un frère une sœur que jamais nous n'aurions aperçu-e, dans les voies toutes tracées de nos destins sociaux.

Ce n'est pas le protestantisme qui nous unit, ni même une croyance partagée, c'est ce mouvement de faire Eglise qui transforme à peu près tout de notre vie en acte spirituel et réjouissant. Voilà ce que nous faisons en assemblée, et aussi en assemblée générale.

Alors oui, arrêtons d'être pâles, d'être contrits, de piaffer, de quémander, ce que nous voulons, nous le sommes,

il suffit simplement de savoir précisément, ce que nous faisons, en Eglise.

Et plus précisément, Assemblée protestante unie de Port Royal.

Moi qui suis devant vous, qu'est ce que je fais depuis des années ? J'intègre. J'ai contribué à achever la fusion parce que c'est cette fusion non achevée dont j'ai héritée.

Vous savez ce qui s'est passé il y a une dizaine d'années. Il fallait faire dans l'église de paris intramuros des économies d'échelle, et donc supprimer un poste pastoral. Censé revenir à un poste de banlieue, mais cela n'a pas été le cas.

Du coup fusion entre deux églises, Port Royal et Maison Fraternelle. Une vraie fausse bonne idée. Mais nous avons travaillé avec les moyens du bord, au milieu de la tempête.

Du coup, voilà, aujourd'hui nous sommes réellement une église sur deux lieux. Et avec un culte hebdomadaire dans chacun des lieux.

Mais le problème c'est qu'il n'y a plus qu'un pasteur pour une population et un territoire qui avant, naturellement en nécessitait deux, et en nécessitera toujours deux, sur un bassin de population d'environ 200 000 personnes.

Il y a la Maison Fraternelle. Certains la voient comme un centre culturel où des associations font leurs activités. Mais ce n'est pas ça. La maison fraternelle c'est un lieu d'Eglise. Une Eglise différente des modèles habituels de l'Eglise, mais une Eglise non seulement parce qu'il y a des cultes désormais hebdomadaires, mais aussi parce ce phénomène d'assemblée dans la découvertes du bien commun se produit aussi là.

Ce n'est pas un garage associatif, c'est un lieu créatif. Que nous avons commencé à rendre beau et pratique. Il faudrait un pasteur à plein temps là bas pour faire tout ce que ce cœur de notre projet spécifique dans Paris nous inviterait à faire, à inventer. Mais ce n'est pas le cas. Alors on se débrouille. Et assez bien. Car , il y a de l’interaction, et de plus en plus,

Marion Davout nous dessine un arbre de Jessé, des chorales viennent chanter, Scribe participe à certains de nos projets, Bahia Idrissi va lire l’ecclésiaste avec moi le 11 juin, une personne d'une association nous a donné un piano, et j'en passe. Mangata, qui répète au Temple mais c'est la même idée chante régulièrement dans nos cultes. Philippe Barbey Lallia nous offre un piano pour le temple.

C'est de la vie d' Eglise. Et en plus, Ces associations participent aux frais. En somme comme n'importe quel paroissien qui vit en Eglise peut devenir un donateur. Vous allez me dire que ces « paroissiens non encartés » mais sachant qu'ils sont dans un lieu d'Eglise protestante permettent aux bâtiments qui les accueille de ne pas tomber en ruine. Ce qui serait en gros une boucle. Et dans ce sens, il suffirait de se débarrasser de la maison fraternelle, comme nous l'a maintes fois proposé notre instance régionale en voulant récupérer les locaux du bas, et comme cela a failli arriver avant que nous commencions à lui redonner son lustre et son sens, pour se débarrasser du temps et du souci et des frais qu'elle implique. Mais il est possible de voir les choses autrement.

Nous avons un poste pastoral. Et ce que le donateurs proprement d'Eglise donnent correspond quasi parfaitement à ce que coute un poste pastoral en Eglise. Ce qu'on appelle « les salles » la « location des salles » correspond presque exactement à la part de notre « cible » qui s'appelle la solidarité. Et oui, si les « locations de salle » nous permettent de compléter notre cible, elles permettent en fait de payer la solidarité avec les paroisses moins pourvues que nous, qui peuvent donc avoir un pasteur par exemple, bénéficier de dons immobiliers, par exemple, tout en payant une cible largement insuffisante.

En gros, la maison fraternelle, paye notre solidarité d'Eglise. Permet donc de contribuer à ce que notre Eglise régionale puisse vivre, permet par exemple à la paroisse de la rue des petits hôtels, dite « la rencontre » d'avoir bientôt un pasteur qui s'appelle Laurent Schlumberger. Alors que cette paroisse verse une cible 10 fois importante que la nôtre.

Mais au delà de cet aspect de « compréhension budgétaire  sophistiquée» , ce qui se passe au travers des rencontres avec la plupart de nos partenaires associatifs non « encartés » est quelque chose de plus profond. Une Eglise a sa nef, son lieu central, mais elle a aussi ses parvis. Et nous, nous sommes sur les deux. Les parvis de l'Eglise sont aussi aussi les lieux de l'appel vers le bien commun. Et quand je vois tous ces bénévoles associatifs unis par une passion commune du chant, de l'art plastique, du théâtre ou que sais je, je préfère les encourager, leur permettre d'être bien plutôt que de me raisonner en permanence en terme de dépenses et de recettes,

car, ce à quoi nous sommes appelés, c'est être ce peuple qui découvre le bien commun. Et par les temps qui courent, cette mission là devient une militance essentielle. Nous sommes en manque de cette notion de « bien commun »

Mais le problème reste posé. Il faut deux pasteurs. Qui travailleraient en commun, pour qu'à la fois les parvis et le centre soient provocateurs de cet appel.

Mais nous y arrivons quand même , grâce à l'équipe soudée du conseil presbytéral, grâce à la générosité de nos membres, grâce à leur implication, grâce aux anciens, grâce aux nouveaux, grâce à tous les talents qui se conjuguent . Grâce à Dieu.

Assumons que nous sommes une Eglise particulière dans Paris et révélons nous ce que nous sommes .

CLAIRE GRUSON

Un rappel : le Conseil Presbytéral a été élu lors de l’AG 2016 pour un mandat de 4 ans. Il compte 12 membres.

Les travaux du conseil presbytéral, ce sont des questions matérielles et des questions spirituelles, les unes et les autres étant le plus souvent liées ; depuis cette année, trois commissions fonctionnent qui s’occupent de la liturgie, des finances et des bâtiments.

Réflexion théologique à travers les méditations : quelques thèmes médités en lien avec les lectures quotidiennes : la transmission, l’évangélisation, la question de l’argent, foi et engagement… Cette réflexion collective nous a amenés à prendre plusieurs décisions :

Organiser régulièrement une mini-Assemblée générale de notre église, consacrée à des questions théologiques et religieuses et animée par le CP. Une manière d’associer l’assemblée à nos travaux et à notre réflexion. Ainsi a été organisé en mars 2017 un culte-rencontre avec la Cimade et une intervention de sa présidente, Geneviève Jacques, sur « Qu’as-tu fait de ton frère ? » en lien avec une expo d’Antoine de Barry « Cent aurores pour la Cimade ». Des thèmes en perspective pour d’autres mini-AG : « engagement et responsabilité », « évangéliser », la liturgie, la prière d’intercession, la Cène ...

Modifier le calendrier de nos cultes : depuis le 24-25 septembre 2016, le samedi à 17h, c’est le temps de la cessation (pause silencieuse, lecture de textes, prière). Et il y a maintenant deux cultes le dimanche, l’un le matin à Port-Royal, l’autre à 18h 30 à la Maison fraternelle. Pourquoi ? Pour mettre au centre le culte et la célébration de la Parole, pour ouvrir le plus souvent possible le temple, s’adresser à ceux qui ne viennent pas au culte le dimanche matin, ouvrir le samedi soir un temps de cessation, revitaliser la fréquentation du temple rénové. Une autre nouveauté : le culte commun avec l’église malgache, la FPMA, le 2ème dimanche du mois (ce qui libère le temple pour le concert mensuel, ça c’est la raison pratique. Mais cette disposition nous engage aussi dans un travail commun de nos deux églises). Une évaluation de ce dispositif est à prévoir lors de cette AG. Pour le conseil, il est positif : il y a plus de monde au culte ; on ne se casse plus le nez sur une porte close. A la MF on est passé, le soir, de 4 à une quinzaine de personnes. C’est le même culte qui est proposé pour une communauté et non pour deux assemblées distinctes.

Commission liturgie. Un groupe de 4 conseillers qui reste ouvert à d’autres qui le souhaitent. Nous avons acquis le recueil Alléluia et exploitons son apport spécifique (de nombreux textes notamment à la fin du recueil, que nous pouvons lire en commun). Un groupe de travail élabore chaque lundi la liturgie du dimanche suivant. Un lieu de réflexion commune sur le culte dans sa dimension de dialogue avec Dieu, le cheminement proposé par les textes que nous choisissons, en lien cohérent avec les textes du jour, de l’appel initial à la bénédiction finale. Un temps aussi pour réfléchir sur les mots, ce qu’ils empêchent ou ce qu’ils permettent (ex : le mot « repentance » qui signifie conversion, changement d’intelligence) et sur les questions posées par la traduction. Nous pouvons maintenant prévoir des chants connus ou moins connus, grâce à l’aide décisive de Sandra et Florian Westphal qui viennent nous aider à chanter chaque dimanche à 9h 30 (répétition ouverte à tous…).

Cette année a été marquée aussi par notre contribution à l’élaboration de la déclaration de foi de l’EPU. Le 29 mai 2016 a eu lieu une assemblée de discussion avec la paroisse. Nous y avons présenté un texte qui était le fruit de nos réflexions, dans la perspective du Synode de novembre 2016. Les questions que cette réflexion a suscitées en nous : le protestantisme a-t-il quelque chose à dire aujourd’hui ? Comment faire résonner l’histoire de sa singularité aujourd’hui : notre espace spécifique comme lieu de démocratie (une force et une difficulté). L’histoire d’une résistance : à quoi ? Le Synode de Lille en 2017 : de nouvelles contributions seront peut-être sollicitées.

Le bilan de cette première année de travail commun ? Je le lis par exemple dans le compte-rendu de notre réunion du 6 décembre 16 : la joie partagée lors de nos cultes. La joie de voir des personnes nouvelles se joindre à nous. La question : comment ouvrir encore davantage nos portes dans un monde marqué par le nihilisme et toutes le peurs qui pèsent sur le monde d’aujourd’hui ? Donnons-nous l’autorisation d’inviter quelqu’un au culte, de communiquer davantage sur ce que nous faisons, d’élargir la communion de gens qui portent une parole commune.

Le « para-cultuel » : notre besoin de trouver un lieu où réfléchir sur les questions que pose, dans le monde complexe où nous vivons, notre responsabilité de lecteur d’Evangile. Comment être des témoins ? Les réunions de Sur la terre comme au ciel avaient été momentanément interrompues à cause de la trop faible audience constatée : un gros investissement et un maigre résultat en nombre de participants. Mais, parce que nous en avons vraiment besoin, Sur la terre comme au ciel se relance aujourd’hui, comme lieu de discussions régulières sur des sujets d’actualité. Une forme un peu différente : bref topo initial, une lecture proposée à l’avance, un débat plus long, animé par un donneur de parole. Thèmes envisagés : l’hospitalité, la démocratie aujourd’hui. Des dates 3 juin et 1er juillet 2017, à 15h 30 à Port-Royal. Parallèlement un groupe d’étude biblique s’est reconstitué et engagé dans la durée : il comporte une dizaine de personnes et il est animé par Robert.

Intensification de nos relations avec les groupes et associations d’entraide et culturelles qui vivent dans nos locaux : des réunions

Avec le groupe œcuménique 13ème-5ème pour envisager ensemble la commémoration des 500 ans de la Réforme.

Avec la Cimade (le temple de PR est le siège d’une permanence deux fois par semaine permettant d’organiser la domiciliation postale des demandeurs).

Avec Scribe, la troupe de théâtre qui répète dans nos locaux et finance par son théâtre des bourses pour des étudiants du Haut Karabagh : notre présence dans leur CA. Lien prévu avec les catéchumènes.

Une Garden-party est prévue en juin ainsi qu’un forum des associations pour la rentrée 2017 pour favoriser une meilleure connaissance mutuelle. Nous voulons aller dans le sens de l’intégration, du lien étroit entre vie spirituelle, diaconale, culturelle et artistique. Ouverture et cohérence

Les travaux : un des gros dossiers, porté cette année grâce au concours actif, compétent et vigilant de Marie-Antoinette Vernier-Philipoussi. S’occuper des bâtiments, c’est une lourde charge, un peu mieux répartie maintenant parce qu’une commission des bâtiments s’est mise en place depuis décembre 2016.

Deux legs ont rendu ces travaux possibles : ceux de Denise Poulhat et Marcelle Huchet auxquelles nous pensons avec la plus grande reconnaissance.

Deux lignes directrices pour les travaux :

Mise aux normes pour la sécurité :

Alimentation électrique au Temple et à la Maison fraternelle

Sécurité incendie à la MF : alarme, signalisation, portes coupe-feu

Amélioration de l’utilisation des locaux et donc de la pratique des activités qui s’y déroulent

Voir et entendre au Temple.

Réaménagement- création d’une salle au Temple, qui permet d’y accueillir agréablement des activités (éclairage par une baie vitrée sur la cour désencombrée d’un cabanon inutile).

Eclairage et rénovation des salles de la Maison Fraternelle.

Avec le souci de :

Prendre en compte la globalité des locaux pour ne pas compromettre une évolution future

Choisir les solutions en fonctions de leur durabilité : efficaces le plus longtemps possible

Obtenir le prix le plus juste pour des solutions choisies en tenant compte d’économies à moyen et long terme (éclairage par leds qui diminue les factures par 8).

Grâce à :

La rédaction d’un projet avec un architecte, en constante discussion avec lui.

La consultation de plusieurs entreprises et la négociation des devis (un exemple de négociation : à la MF l’entreprise a pu installer des leds au prix d’ampoules classiques)

Le suivi très attentif des travaux jusqu’à ce qu’ils correspondent exactement à notre commande

Reste encore à faire :

Accessibilité au Temple : rampe et WC

Rez- de- chaussée de la MF ; hall et escalier, grande salle

Coûts : (tout est en TTC)

Etudes Temple : 5 754€ (architecte)

Travaux Temple : 53 265€ (éclairage, sono, bureau)

Etudes Maison Fraternelle : 16 412€ (architecte, bureau de contrôle, bureau d’études)

Travaux réalisés MF : 45 357€ (rénovation sous-sol, sécurité incendie et alimentation électrique de l’ensemble). Il reste encore une partie de l’alimentation électrique du rez-de- chaussée à faire.

rapport_moral_2017.pdf rapport moral 2017.pdf  (98.86 Ko)
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