" Il fallait qu'il passe par la Samarie" Culte du 4 mai 2025

Prédication par le pasteur Robert Philipoussi, baptême de Lucia



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PRÉDICATION DU 4 MAI 2025

À l’occasion du baptême de Lucia Levi Sandri
 

OR, IL FALLAIT QU’IL PASSE PAR LA SAMARIE



 

LA PRIÈRE D'ILLUMINATION [PASTEUR]
 

Nous nous mettons Seigneur dans l'écoute de ta Parole, viens parler à chacun et chacun.e d'entre nous et transforme cette parole pour nous en action bénéfique pour les frères et les sœurs de ce monde.
 

LES LECTURES DES TEXTES BIBLIQUES CHOISIS PAR LES PARENTS
 

[LECTEURS ]
 

Jérémie 1 verset 5 

5 Avant que je t'eusse formé dans le ventre de ta mère, je te connaissais, et avant que tu fusses sorti de son sein, je t'avais consacré, je t'avais établi prophète des nations.
 

Genèse 1 verset 3 à 5 

  3 Dieu dit: Que la lumière soit! Et la lumière fut.

4 Dieu vit que la lumière était bonne; et Dieu sépara la lumière d'avec les ténèbres.

5 Dieu appela la lumière jour, et il appela les ténèbres nuit. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin: ce fut le premier jour.

Jean 4 verset 7 à 14 

7 Une femme de Samarie vint puiser de l’eau. Jésus lui dit: Donne-moi à boire. 8 Car ses disciples étaient allés à la ville pour acheter des vivres. 9 La femme samaritaine lui dit: Comment toi, qui es Juif, me demandes-tu à boire, à moi qui suis une femme samaritaine? – Les Juifs, en effet, n’ont pas de relations avec les Samaritains. – 10 Jésus lui répondit: Si tu connaissais le don de Dieu et qui est celui qui te dit: Donne-moi à boire! tu lui aurais toi-même demandé à boire, et il t’aurait donné de l’eau vive. 11 Seigneur, lui dit la femme, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond; d’où aurais-tu donc cette eau vive? 12 Es-tu plus grand que notre père Jacob, qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, ainsi que ses fils et ses troupeaux? 13 Jésus lui répondit: Quiconque boit de cette eau aura encore soif; 14 mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura jamais soif, et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle.


 

LA PRÉDICATION , par le pasteur Robert Philipoussi 
 

Je vous invite à écouter d'abord les quelques phrases qui introduisent la description de la rencontre de la femme samaritaine et  de Jésus.
 

1 Jésus ayant su que les pharisiens avaient entendu dire qu'il faisait et baptisait plus de disciples que Jean, 2– en fait, ce n'était pas Jésus lui-même qui baptisait, mais ses disciples – 3 il quitta la Judée et retourna en Galilée.

4 Or il fallait qu'il passe par la Samarie.

5 Il arrive donc dans une ville de Samarie nommée Sychar, près du champ que Jacob avait donné à Joseph, son fils. 6 Là se trouvait la source de Jacob. Jésus, fatigué du voyage, s'était assis tel quel au bord de la source. C'était environ la sixième heure (ce qui veut dire « midi » c'est à midi, au plus chaud, que cette histoire se passe)
 

Je m'arrête à cette phrase: Or il fallait qu'il passe par la Samarie.   S'il est vrai que c'est le chemin le plus évident entre la Judée (au sud) et la Galilée au nord), dans le contexte de l'évangile selon Jean, c'est un peu plus que ça. Il fallait – vraiment- que cette rencontre se produise


 

Comme, dans Jean: 
 

Jean 3:7 — "Il vous faut naître de nouveau"

Jean 3:14 — "Il faut que le Fils de l’homme soit élevé"

Jean 9:4 — "Il faut que je fasse les œuvres de celui qui m’a envoyé"

Jean 20:9 — "Il fallait que Jésus ressuscite"
 

Ce il fallait désigne, d'accord,  peut-être un destin et des événements qui s'inscriraient dans un programme – en l'occurence un programme voulu par Dieu;   mais nous pourrions le comprendre, ce Il fallait,  d'une façon plus subtile et plus mobile. Ce « il fallait » peut se comprendre certes  comme une nécessité mais  sans forcément invoquer une destin pré-écrit. «  Il fallait qu'il passe par la Samarie », car,  sans cette décision qu'il avait prise, il ne l'aurait pas rencontrée »,  et ce beau récit ne serait pas dans nos bibles et les parents de Lucia (et de Giulia) n'auraient pas pu le choisir; et finalement, tous autant que nous sommes, nous vivrions, en ce moment précis, tous dans un univers différent, et peut-être très différent (nous verrons pourquoi par la suite) . Si l'on bascule au présent, c'est-à-dire au moment où Jésus décide de passer par la Samarie, cela  ressort plus de  l'intuition que du destin . Comme pour nous, parfois, face à telle ou telle décision«  Il faut que je lui envoie ce message, car si je ne le fais pas, je porterais toute ma vie le poids de ma lâcheté »   ou « il faut que j'aille au culte ce matin, parce que si j'y vais pas,  mon dimanche n'aura aucun sens » ou «  je vais prendre cet itinéraire, plutôt que mon habituel, je ne sais pas trop pourquoi » (ainsi j'aurais fait la connaissance d'un autre paroissien à qui jusqu'ici je n'avais échangé que des bonjours, et j'en suis content, je l'aime bien, on va sans doute se revoir). A posteriori, cela ressemble au fait de s'être laissé inscrire dans un destin, une sorte de supérieure volonté,  mais a priori, c'est simplement  l'intuition d'un moment favorable et possible à venir, mais qui n'advient jamais si je ne suis pas mon intuition.
 

Cette rencontre du récit du jour, à mon sens,  est le résultat de deux intuitions parallèles: celle de Jésus et celle de la femme de Samarie. Intuitions favorisées par des circonstances. En ce qui concerne Jésus, les circonstances sont bien décrites: l'évitement d'une polémique avec les pharisiens , l'envie qu'il a de retourner chez lui, en Galilée, mais aussi, la fatigue qui va le contraindre à une pause. Il est seul car ses disciples sont allés faire des courses. Il est midi, il fait chaud, il a soif.  D'autres circonstances auraient poussé cette femme pour qu'elle, se retrouve là, aussi, à cette heure-ci, seule aussi, pour puiser de l'eau. Pourquoi est-elle seule?  Est-ce le signe de son exclusion sociale ? À cette heure, on évite normalement la chaleur. Des commentateurs font l'hypothèse qu'elle  serait  marginalisée.
 

Voilà donc décrit  le bel écrin de cette rencontre; une rencontre seule à seul. Voilà tout ce qu'on peut savoir de ce qui a fait que cette rencontre ait pu se produire. 

Mais avant d'aborder le dialogue en lui-même, je fais un écart pour dire que déjà , ce contexte nous enseigne. 

Trop souvent, la plupart du temps, nous marchons dans notre existence sans même penser à utiliser notre intuition, qui serait un 7e ou un 8 sens, je ne sais pas;  c'est à dire que nous marchons,  sans même penser à considérer  le chemin que nous empruntons,  non pas comme un tapis roulant sur lequel nous avons été posés, mais comme un choix de notre part; la plupart du temps, nous marchons sans même penser à l'immensité des possibles offerts devant nous;  si bien que nous n'activons  quasiment jamais notre sens intuitif de ce que les Grecs appelaient « l'occasion favorable » , que dès lors nous ne saisissons pas puisque nous nous  sommes conditionnés, ou nous avons été conditionnés,  pour ne pas la voir. Pour y arriver, cela demande en effet l'usage de ce que certains appelleraient une pleine conscience, mais que j'appelle moi, l'intelligence, dont la forme la plus ramassée et la plus brillante est l'intuition. 

Il ne s'agit même pas de marcher  en réfléchissant à ce qui va se passer, mais il s'agit de rester attentif à tout ce qui va pouvoir  se passer,c'est à dire se présenter; il s'agit de  rester ouvert à ce que je ne peux encore pas du tout imaginer.  Ce que je peux en revanche imaginer, c'est que « ça »- indéfini-  peut se produire. Et aussi, que cela pourrait-être bénéfique. Par exemple, cette femme devant Jésus et Jésus devant cette femme.
 

Pour bien comprendre ce récit, il faut déjà savoir ce qui suit: 
 

La Samarie était le nom de la région située entre la Judée au sud et la Galilée au nord. Sa capitale, aussi appelée Samarie, fut fondée au IXe siècle av. J.-C.  Après l’exil d’Israël (722 av. J.-C.), les Assyriens installent d'autres peuples en Samarie,  dont certains passages bibliques indiquent que cela aurait provoqué du syncrétisme religieux.  Les Samaritains finirent par bâtir leur propre temple sur le mont Garizim, en opposition à Jérusalem. Les Judéens  considéraient les Samaritains comme des hérétiques et des impurs. Les relations entre les deux peuples étaient marquées par un rejet sans doute mutuel, mais nous avons surtout le point de vue des Judéens (mot qui donné le mot «  juif »).

Les Samaritains n’acceptent que le Pentateuque (Torah) et rejettent les autres livres prophétiques Judéens. Ils parlaient hébreu. Et sans doute que la conversation entre nos deux protagonistes aurait pu se dérouler en hébreu.  Ils vénèrent Yahvé, mais leur centre de culte reste le mont Garizim.
 

Donc Jésus, qui a des relations complexes avec les Judéens – c'est le moins qu'on puisse dire -et déjà en tant que Galiléen, se retrouve en Samarie avec une femme qui est donc chez elle et qui, après que celui-ci lui a demandé, au sens fort, sans doute , ordonné de lui donner à boire, lui répond:  Comment toi, qui es Juif, ou Judéen, me demandes-tu à boire, à moi qui suis une femme samaritaine? 
 

Nous pouvons ici remarquer que Jésus est d'emblée ramené au statut de Judéen, sans doute parce que dans cet instant, il arrive de la Judée. Or je le rappelle, Jésus est Galiléen. Ce qui déjà a dû le troubler, mais  ce qui a du encore plus le troubler, c'est la nature insoumise de la réponse de cette femme, et l'affirmation de sa fierté de Samaritaine, invoquant  la haine des Judéens à son égard pour faire semblant  de s'étonner que ce présumé Judéen s'abaisse  finalement à lui demander à boire. Que fait-elle? Elle provoque ce « Judéen » qui a soif et sous-entend: dommage que tu me détestes, car sans cela j'aurais pu te donner à boire. «  Trop dommage!».
 

Le tonalité générale est donnée. C'est un dialogue, mais c'est aussi une chorégraphie, un attrape moi si tu peux, et le tout au moyen de l'ironie.

Jésus ne se laisse pas faire et il répond. Si c'était un jeu, on dirait qu'il abat à ce moment-là sa carte maîtresse: 10 Jésus lui répondit: Si tu connaissais le don de Dieu et qui est celui qui te dit: Donne-moi à boire! tu lui aurais toi-même demandé à boire, et il t’aurait donné de l’eau vive.

Mais la femme ne se démonte pas. Elle transforme la belle tirade  de Jésus et la réduit au  plus pur du premier degré.

Seigneur, lui dit la femme, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond; d’où aurais-tu donc cette eau vive? Et elle ajoute:  12 Es-tu plus grand que notre père Jacob, qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, ainsi que ses fils et ses troupeaux? 

Certains commentateurs suggèrent bien entendu que la femme ne comprend pas la haute teneur symbolique de la phrase précédente de Jésus. Disent aussi, que sa  question à elle  est une question rhétorique incluse dans un catéchisme. Ce qui est sans doute vrai. Mais vu la force de sa première réponse, je doute que cela soit la seule façon de voir les choses. 

Pour moi, elle continue à jouer avec Jésus. Mais de façon moins agressive. Elle fait mine de comprendre au premier degré, mais en même temps elle raconte l'histoire de Jacob, qu'elle connait par cœur et elle sait que ce puit n'est pas n'importe quel puit. Ce que sa remarque suggère c'est «  tu prétends cela, mais des Messie prétentieux, j'en ai déjà vu beaucoup, qu'as tu de plus qu'eux? Je suis prête à entendre. Enseigne moi si tu peux. Prouve moi que tu n'es pas juste un homme prétentieux de plus. Et Jésus, dans sa dernière réponse, lui fait un signe très important;  qu'il est important de mettre en valeur.  Je vous lis: Quiconque boit de cette eau aura encore soif;

Jésus à ce moment là lui dit «  Je ne suis pas un Judéen » , j'ose te dire à toi Samaritaine, représentant du peuple honni par les Judéens, j'ose te dire que leur religion, est insuffisante et que leur détestation de ton peuple n'a dès lors plus aucun fondement.  Mais je ne suis pas non plus en train de faire l'éloge de ta forme de religion. Car les temps sont venus pour affirmer que cela n'a plus d'importance. Il ajoute en effet:

mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura jamais soif, et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle.
 

L'évangile nouveau s'il vient d'ici, ou de la bas, de Galilée, de Judée, de Samarie, il faut qu'il traverse, qu'il s'échappe de son enclos comme je l'ai fait moi-même  en me retrouvant ici, et comme toi, qui est venue toute seule  autour ce puits, tu t'es échappée, aussi. 
 

Les deux sont maintenant à la frontière des mondes anciens et nouveaux. À midi, en plein soleil. Et ils parlent d'une source d'eau qui désaltérera pour toujours.
 

Je disais au début de cette prédication que sans cette rencontre portée par l'intuition de ces deux personnes,  nous serions dans un univers différent.
 

Cette rencontre illustre et revendique l'échappée salutaire de l'intuition originelle de Jésus. Non seulement son évangile vient d'ailleurs que du centre , à savoir « Nazareth plutôt que Jérusalem », mais il va ailleurs, en Samarie par exemple,  et il ira encore plus loin. Intuitivement. Il ira  se proposer jusqu' à nous-mêmes, qui sommes tous, ou presque tous, rappelons-le, des fils  et des filles de païens. Moi, grec et ligure, et vous ?
 

Sans cette rencontre, si cette femme avait décidé que finalement, il faisait vraiment trop chaud, ou si Jésus était all é faire les courses avec les disciples et bien symboliquement, bien entendu, nous ne serions pas là.  Sans ce que signifie historiquement  cette rencontre avec cette Samaritaine, il n'y aurait ni temple, ni mosaïques, ni pasteur, ni culte. Nous serions sans doute ailleurs. Mais une chose est certaine, Lucia n'aurait pas été baptisée. Bienvenue Lucia et tout le monde,  dans les pas de l'évangile de Jésus de Nazareth et de tous ceux et celles qui portent son évangile libérateur.     AMEN

 
 

Tous les textes, audio du culte

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CULTE DU 4 MAI 2025

baptême de Lucia Levi Sandri
 

OR, IL FALLAIT QU’IL PASSE PAR LA SAMARIE
 

 

La femme de Samarie

"Le Christ Et La Samaritaine, Grande Peinture Huile Sur Toile Du XVIIe Siècle"



 

MUSIQUE
 

LA  SALUTATION 
 

Bienvenu.e.s , frères et sœurs, pour le nom de Jésus-Christ, vous êtes fraternellement accueillis.

Bienvenu.e.s, dans ce moment de culte, où va être baptisée celle dont le nom sera révélé liturgiquement tout à l'heure, mais laissez-moi vous dire qu'il signifie « lumière », comme celui de sa grande sœur, baptisée ici-même il y a (déjà) 10 ans,  l'incluait dans la descendance de la déesse « Venus ».
 

Bienvenu.e.s, Stella Dikutala et Aurelio Levi Sandri, les parents,

 

Bienvenu.es, le parrain, M. Guido BOROLI et les marraines Mme Lara RISEGARI et Mme Marta WYTRZYSZCZEWSKA 

Que dans ce moment d'assemblée se vive pour chacun et chacune de nous, la vérité profonde d'être accueilli.e.s  par le Seigneur en personne. AMEN
 

[DEBOUT]
 

Ps 116, p.132, str. 1, 2, 3, 4 et 7 J'aime mon Dieu
 

[ASSIS]

L'INSTITUTION DU BAPTÊME

Voici la volonté de Jésus-Christ pour son Église : “Toute autorité m’a été donnée dans le ciel et sur la terre. Allez, de toutes les nations faites des disciples. Baptisez-les au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit et apprenez-leur à garder tout ce que je vous ai enseigné. Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde”.
 

Stella DIKUTALA, Aurelio LEVI SANDRI, avec le parrain et  les marraines ,  ainsi que Giulia,  grande sœur,  veuillez vous approcher. L’Eglise, aujourd’hui vous accueille avec joie.
 

 

LE DIALOGUE

Stella et Aurelio,   quel prénom avez-vous choisi pour votre enfant ?

- LUCIA

Et que demandez-vous ?

- Nous demandons qu'elle soit baptisée.
 

L'INSTRUCTION

Votre enfant va être baptisée au nom du Père, le créateur  qui donne le souffle de la vie.

Elle va être baptisée au nom de celui qui a été appelé son Fils Jésus-Christ, qui a été relevé de la mort, relevant ainsi l'espérance de beaucoup.

Elle va être baptisée au nom du Saint-Esprit qui fait naître en elle la foi, l’espérance et l’amour.
 

SILENCE      
 

LE BAPTÊME


 

LUCIA, je te baptise au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.


 

Pour toi aussi, ces paroles désignent le vrai :
 

 [ ENSEMBLE] [DEBOUT]
 

(Psaume 121,7-8)

« Le Seigneur te gardera de tout mal, il gardera ta vie. Le Seigneur gardera ton départ et ton arrivée, dès maintenant et à jamais. »


 

(1 Jean 3,1)

« Voyez quel amour le Créateur nous a donné pour que nous soyons appelés enfants de Dieu, et nous le sommes. »  AMEN
 

22-08, page 264, les 3 strophes Comme un souffle fragile
 

[ASSIS]
 

LES ENGAGEMENTS 

Nous avons baptisé LUCIA, Vous, ses parents, marraines et parrain

vous promettez, en comptant sur la grâce de Dieu , de porter LUCIA devant Dieu par la prière.


de  lui faire connaître votre foi / confiance et  de lui parler  de son baptême;

vous serez ainsi témoins de l’amour de Dieu.
Ce sera votre joie et celle de l’Eglise que pour elle un jour l'évangile prenne tout son sens.


Est-ce bien-là ce que vous voulez ? Dites après moi : "Oui, que Dieu nous soit en aide". 
 

Parents, marraines et parrain

OUI, QUE DIEU NOUS SOIT EN AIDE
 

[DEBOUT]
 

L'EXHORTATION À L'ASSEMBLÉE
 

Frères et soeurs, voici LUCIA

Par ce baptême, nous attestons qu'elle est enfant de Dieu. Elle est ici chez elle, vous êtes sa famille spirituelle. Vous lui accorderez, ainsi qu’à sa famille, le soutien de votre prière.

Aucune contrainte ne la retiendra dans la communauté chrétienne mais, si elle vient à s'en séparer, vous affirmerez qu'elle peut toujours y retrouver sa place. Vous serez ainsi pour elle

des témoins de l’amour de Dieu.

Ce sera notre joie que pour elle un jour l'évangile prenne tout son sens.

Si  tout cela vous le voulez, vous pouvez dire après moi « oui nous le voulons, que le Seigneur nous soit en aide »

- « OUI NOUS LE VOULONS, QUE LE SEIGNEUR NOUS SOIT EN AIDE »
 

LA PRIERE D'ACTION DE GRACE  [ENSEMBLE]

Nous prions

Père, nous te disons notre joie et notre reconnaissance pour LUCIA qui vient de recevoir le signe de ta grâce. Nous te prions pour elle et pour sa famille. Nous te remercions pour notre propre baptême et pour la fidélité de ton amour. Amen.

47-05, page 734, les 3 strophes Confie à Dieu ta route (seconde mélodie)

[ASSIS]

LE TÉMOIGNAGE DES PARENTS 
 

[…]
 

MUSIQUE

(retour des enfants de l'école biblique dans leur groupe)
 

LA PRIÈRE D'ILLUMINATION [PASTEUR]
 

Nous nous mettons Seigneur dans l'écoute de ta Parole, viens parler à chacun et chacun.e d'entre nous et transforme cette parole pour nous en action bénéfique pour les frères et les sœurs de ce monde.
 

LES LECTURES DES TEXTES BIBLIQUES CHOISIS PAR LES PARENTS
 

[LECTEURS ]
 

Jérémie 1 verset 5 

5 Avant que je t'eusse formé dans le ventre de ta mère, je te connaissais, et avant que tu fusses sorti de son sein, je t'avais consacré, je t'avais établi prophète des nations.
 

Genèse 1 verset 3 à 5 

  3 Dieu dit: Que la lumière soit! Et la lumière fut.

4 Dieu vit que la lumière était bonne; et Dieu sépara la lumière d'avec les ténèbres.

5 Dieu appela la lumière jour, et il appela les ténèbres nuit. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin: ce fut le premier jour.

Jean 4 verset 7 à 14 

7 Une femme de Samarie vint puiser de l’eau. Jésus lui dit: Donne-moi à boire. 8 Car ses disciples étaient allés à la ville pour acheter des vivres. 9 La femme samaritaine lui dit: Comment toi, qui es Juif, me demandes-tu à boire, à moi qui suis une femme samaritaine? – Les Juifs, en effet, n’ont pas de relations avec les Samaritains. – 10 Jésus lui répondit: Si tu connaissais le don de Dieu et qui est celui qui te dit: Donne-moi à boire! tu lui aurais toi-même demandé à boire, et il t’aurait donné de l’eau vive. 11 Seigneur, lui dit la femme, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond; d’où aurais-tu donc cette eau vive? 12 Es-tu plus grand que notre père Jacob, qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, ainsi que ses fils et ses troupeaux? 13 Jésus lui répondit: Quiconque boit de cette eau aura encore soif; 14 mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura jamais soif, et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle.


 

LA PRÉDICATION , par le pasteur Robert Philipoussi 
 

Je vous invite à écouter d'abord les quelques phrases qui introduisent la description de la rencontre de la femme samaritaine et  de Jésus.
 

1 Jésus ayant su que les pharisiens avaient entendu dire qu'il faisait et baptisait plus de disciples que Jean, 2– en fait, ce n'était pas Jésus lui-même qui baptisait, mais ses disciples – 3 il quitta la Judée et retourna en Galilée.

4 Or il fallait qu'il passe par la Samarie.

5 Il arrive donc dans une ville de Samarie nommée Sychar, près du champ que Jacob avait donné à Joseph, son fils. 6 Là se trouvait la source de Jacob. Jésus, fatigué du voyage, s'était assis tel quel au bord de la source. C'était environ la sixième heure (ce qui veut dire « midi » c'est à midi, au plus chaud, que cette histoire se passe)
 

Je m'arrête à cette phrase: Or il fallait qu'il passe par la Samarie.   S'il est vrai que c'est le chemin le plus évident entre la Judée (au sud) et la Galilée au nord), dans le contexte de l'évangile selon Jean, c'est un peu plus que ça. Il fallait – vraiment- que cette rencontre se produise


 

Comme, dans Jean: 
 

Jean 3:7 — "Il vous faut naître de nouveau"

Jean 3:14 — "Il faut que le Fils de l’homme soit élevé"

Jean 9:4 — "Il faut que je fasse les œuvres de celui qui m’a envoyé"

Jean 20:9 — "Il fallait que Jésus ressuscite"
 

Ce il fallait désigne, d'accord,  peut-être un destin et des événements qui s'inscriraient dans un programme – en l'occurence un programme voulu par Dieu;   mais nous pourrions le comprendre, ce Il fallait,  d'une façon plus subtile et plus mobile. Ce « il fallait » peut se comprendre certes  comme une nécessité mais  sans forcément invoquer une destin pré-écrit. «  Il fallait qu'il passe par la Samarie », car,  sans cette décision qu'il avait prise, il ne l'aurait pas rencontrée »,  et ce beau récit ne serait pas dans nos bibles et les parents de Lucia (et de Giulia) n'auraient pas pu le choisir; et finalement, tous autant que nous sommes, nous vivrions, en ce moment précis, tous dans un univers différent, et peut-être très différent (nous verrons pourquoi par la suite) . Si l'on bascule au présent, c'est-à-dire au moment où Jésus décide de passer par la Samarie, cela  ressort plus de  l'intuition que du destin . Comme pour nous, parfois, face à telle ou telle décision«  Il faut que je lui envoie ce message, car si je ne le fais pas, je porterais toute ma vie le poids de ma lâcheté »   ou « il faut que j'aille au culte ce matin, parce que si j'y vais pas,  mon dimanche n'aura aucun sens » ou «  je vais prendre cet itinéraire, plutôt que mon habituel, je ne sais pas trop pourquoi » (ainsi j'aurais fait la connaissance d'un autre paroissien à qui jusqu'ici je n'avais échangé que des bonjours, et j'en suis content, je l'aime bien, on va sans doute se revoir). A posteriori, cela ressemble au fait de s'être laissé inscrire dans un destin, une sorte de supérieure volonté,  mais a priori, c'est simplement  l'intuition d'un moment favorable et possible à venir, mais qui n'advient jamais si je ne suis pas mon intuition.
 

Cette rencontre du récit du jour, à mon sens,  est le résultat de deux intuitions parallèles: celle de Jésus et celle de la femme de Samarie. Intuitions favorisées par des circonstances. En ce qui concerne Jésus, les circonstances sont bien décrites: l'évitement d'une polémique avec les pharisiens , l'envie qu'il a de retourner chez lui, en Galilée, mais aussi, la fatigue qui va le contraindre à une pause. Il est seul car ses disciples sont allés faire des courses. Il est midi, il fait chaud, il a soif.  D'autres circonstances auraient poussé cette femme pour qu'elle, se retrouve là, aussi, à cette heure-ci, seule aussi, pour puiser de l'eau. Pourquoi est-elle seule?  Est-ce le signe de son exclusion sociale ? À cette heure, on évite normalement la chaleur. Des commentateurs font l'hypothèse qu'elle  serait  marginalisée.
 

Voilà donc décrit  le bel écrin de cette rencontre; une rencontre seule à seul. Voilà tout ce qu'on peut savoir de ce qui a fait que cette rencontre ait pu se produire. 

Mais avant d'aborder le dialogue en lui-même, je fais un écart pour dire que déjà , ce contexte nous enseigne. 

Trop souvent, la plupart du temps, nous marchons dans notre existence sans même penser à utiliser notre intuition, qui serait un 7e ou un 8 sens, je ne sais pas;  c'est à dire que nous marchons,  sans même penser à considérer  le chemin que nous empruntons,  non pas comme un tapis roulant sur lequel nous avons été posés, mais comme un choix de notre part; la plupart du temps, nous marchons sans même penser à l'immensité des possibles offerts devant nous;  si bien que nous n'activons  quasiment jamais notre sens intuitif de ce que les Grecs appelaient « l'occasion favorable » , que dès lors nous ne saisissons pas puisque nous nous  sommes conditionnés, ou nous avons été conditionnés,  pour ne pas la voir. Pour y arriver, cela demande en effet l'usage de ce que certains appelleraient une pleine conscience, mais que j'appelle moi, l'intelligence, dont la forme la plus ramassée et la plus brillante est l'intuition. 

Il ne s'agit même pas de marcher  en réfléchissant à ce qui va se passer, mais il s'agit de rester attentif à tout ce qui va pouvoir  se passer,c'est à dire se présenter; il s'agit de  rester ouvert à ce que je ne peux encore pas du tout imaginer.  Ce que je peux en revanche imaginer, c'est que « ça »- indéfini-  peut se produire. Et aussi, que cela pourrait-être bénéfique. Par exemple, cette femme devant Jésus et Jésus devant cette femme.
 

Pour bien comprendre ce récit, il faut déjà savoir ce qui suit: 
 

La Samarie était le nom de la région située entre la Judée au sud et la Galilée au nord. Sa capitale, aussi appelée Samarie, fut fondée au IXe siècle av. J.-C.  Après l’exil d’Israël (722 av. J.-C.), les Assyriens installent d'autres peuples en Samarie,  dont certains passages bibliques indiquent que cela aurait provoqué du syncrétisme religieux.  Les Samaritains finirent par bâtir leur propre temple sur le mont Garizim, en opposition à Jérusalem. Les Judéens  considéraient les Samaritains comme des hérétiques et des impurs. Les relations entre les deux peuples étaient marquées par un rejet sans doute mutuel, mais nous avons surtout le point de vue des Judéens (mot qui donné le mot «  juif »).

Les Samaritains n’acceptent que le Pentateuque (Torah) et rejettent les autres livres prophétiques Judéens. Ils parlaient hébreu. Et sans doute que la conversation entre nos deux protagonistes aurait pu se dérouler en hébreu.  Ils vénèrent Yahvé, mais leur centre de culte reste le mont Garizim.
 

Donc Jésus, qui a des relations complexes avec les Judéens – c'est le moins qu'on puisse dire -et déjà en tant que Galiléen, se retrouve en Samarie avec une femme qui est donc chez elle et qui, après que celui-ci lui a demandé, au sens fort, sans doute , ordonné de lui donner à boire, lui répond:  Comment toi, qui es Juif, ou Judéen, me demandes-tu à boire, à moi qui suis une femme samaritaine? 
 

Nous pouvons ici remarquer que Jésus est d'emblée ramené au statut de Judéen, sans doute parce que dans cet instant, il arrive de la Judée. Or je le rappelle, Jésus est Galiléen. Ce qui déjà a dû le troubler, mais  ce qui a du encore plus le troubler, c'est la nature insoumise de la réponse de cette femme, et l'affirmation de sa fierté de Samaritaine, invoquant  la haine des Judéens à son égard pour faire semblant  de s'étonner que ce présumé Judéen s'abaisse  finalement à lui demander à boire. Que fait-elle? Elle provoque ce « Judéen » qui a soif et sous-entend: dommage que tu me détestes, car sans cela j'aurais pu te donner à boire. «  Trop dommage!».
 

Le tonalité générale est donnée. C'est un dialogue, mais c'est aussi une chorégraphie, un attrape moi si tu peux, et le tout au moyen de l'ironie.

Jésus ne se laisse pas faire et il répond. Si c'était un jeu, on dirait qu'il abat à ce moment-là sa carte maîtresse: 10 Jésus lui répondit: Si tu connaissais le don de Dieu et qui est celui qui te dit: Donne-moi à boire! tu lui aurais toi-même demandé à boire, et il t’aurait donné de l’eau vive.

Mais la femme ne se démonte pas. Elle transforme la belle tirade  de Jésus et la réduit au  plus pur du premier degré.

Seigneur, lui dit la femme, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond; d’où aurais-tu donc cette eau vive? Et elle ajoute:  12 Es-tu plus grand que notre père Jacob, qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, ainsi que ses fils et ses troupeaux? 

Certains commentateurs suggèrent bien entendu que la femme ne comprend pas la haute teneur symbolique de la phrase précédente de Jésus. Disent aussi, que sa  question à elle  est une question rhétorique incluse dans un catéchisme. Ce qui est sans doute vrai. Mais vu la force de sa première réponse, je doute que cela soit la seule façon de voir les choses. 

Pour moi, elle continue à jouer avec Jésus. Mais de façon moins agressive. Elle fait mine de comprendre au premier degré, mais en même temps elle raconte l'histoire de Jacob, qu'elle connait par cœur et elle sait que ce puit n'est pas n'importe quel puit. Ce que sa remarque suggère c'est «  tu prétends cela, mais des Messie prétentieux, j'en ai déjà vu beaucoup, qu'as tu de plus qu'eux? Je suis prête à entendre. Enseigne moi si tu peux. Prouve moi que tu n'es pas juste un homme prétentieux de plus. Et Jésus, dans sa dernière réponse, lui fait un signe très important;  qu'il est important de mettre en valeur.  Je vous lis: Quiconque boit de cette eau aura encore soif;

Jésus à ce moment là lui dit «  Je ne suis pas un Judéen » , j'ose te dire à toi Samaritaine, représentant du peuple honni par les Judéens, j'ose te dire que leur religion, est insuffisante et que leur détestation de ton peuple n'a dès lors plus aucun fondement.  Mais je ne suis pas non plus en train de faire l'éloge de ta forme de religion. Car les temps sont venus pour affirmer que cela n'a plus d'importance. Il ajoute en effet:

mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura jamais soif, et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle.
 

L'évangile nouveau s'il vient d'ici, ou de la bas, de Galilée, de Judée, de Samarie, il faut qu'il traverse, qu'il s'échappe de son enclos comme je l'ai fait moi-même  en me retrouvant ici, et comme toi, qui est venue toute seule  autour ce puits, tu t'es échappée, aussi. 
 

Les deux sont maintenant à la frontière des mondes anciens et nouveaux. À midi, en plein soleil. Et ils parlent d'une source d'eau qui désaltérera pour toujours.
 

Je disais au début de cette prédication que sans cette rencontre portée par l'intuition de ces deux personnes,  nous serions dans un univers différent.
 

Cette rencontre illustre et revendique l'échappée salutaire de l'intuition originelle de Jésus. Non seulement son évangile vient d'ailleurs que du centre , à savoir « Nazareth plutôt que Jérusalem », mais il va ailleurs, en Samarie par exemple,  et il ira encore plus loin. Intuitivement. Il ira  se proposer jusqu' à nous-mêmes, qui sommes tous, ou presque tous, rappelons-le, des fils  et des filles de païens. Moi, grec et ligure, et vous ?
 

Sans cette rencontre, si cette femme avait décidé que finalement, il faisait vraiment trop chaud, ou si Jésus était all é faire les courses avec les disciples et bien symboliquement, bien entendu, nous ne serions pas là.  Sans ce que signifie historiquement  cette rencontre avec cette Samaritaine, il n'y aurait ni temple, ni mosaïques, ni pasteur, ni culte. Nous serions sans doute ailleurs. Mais une chose est certaine, Lucia n'aurait pas été baptisée. Bienvenue Lucia et tout le monde,  dans les pas de l'évangile de Jésus de Nazareth et de tous ceux et celles qui portent son évangile libérateur.     AMEN


 

MUSIQUE
 

LES ANNONCES 

L'OFFRANDE Voici maintenant le moment de l'offrande qui nous permet de témoigner à Dieu notre reconnaissance pour sa grâce qu'il nous offre gratuitement. Que notre geste soit à la mesure de la partie de nous-même que nous voulons consacrer au Seigneur. 

Que ce moment d'offrande soit béni et que l'évangile soit annoncé
 

 MUSIQUE QUI ACCOMPAGNE LA COLLECTE
 

NOUVELLES DU DIAFRAT

LA CENE 
 

LA PRÉFACE   

C'est notre joie et notre salut de te rendre grâces en tout lieu, Dieu Père éternel par Jésus-Christ, notre Seigneur, pour ta création et pour ton amour rédempteur. C'est pourquoi nous chantons 
 

45-10, page 691, les 3 strophes J'ai soif de ta présence
 

L'INSTITUTION  (Matthieu 26.26-29) [ENSEMBLE]

Pendant qu'ils mangeaient, Jésus prit du pain; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le donna aux disciples, en disant: Prenez, mangez, ceci est mon corps. 

Il prit ensuite une coupe; et, après avoir rendu grâces, il la leur donna, en disant: Buvez-en tous

   

LA PRIÈRE EUCHARISTIQUE,  D'INTERCESSION,  ET LA PRIÈRE DU « NOTRE PÈRE » 
 

Père, autour de cette table, nous faisons mémoire des paroles et des gestes de Jésus-Christ. Il n’y a ici qu’un peu de pain et un peu de vin. Envoie sur nous ton Esprit-Saint  au cœur de notre vie. Nous venons vers Toi, en nous approchant de ta table. Nous te demandons de nous unir à Toi, comme les sarments à la vigne. Apprends-nous à nous aimer, comme Toi tu nous as aimés. Qu'ainsi, avec l'Eglise Universelle, nous trouvions la consolation et la joie en Toi, Seigneur. 
 

Les uns pour les autres, nous te prions. Nous te prions pour la consolidation de notre dignité dans la prise de conscience que celle-ci est indissociable de la dignité que nous envisagerons pour tout être humain. Nous te prions pour la consolidation de notre désir de justice dans notre capacité de lutter pour que celle-ci s'applique pour tout être humain et aussi à tout être humain, dans les termes d'un état de droit démocratique. 
 

Nous te prions pour Lucia, Stella, Aurelio et Giulia, ainsi que leurs proches et amis. Qu'à leurs façons, ils témoignent de ta grâce révélée en ce jour de baptême.
 

Pour toute notre assemblée, nous élevons notre prière. Bénis cette église, écrin fragile de la transmission de ta bonne nouvelle gracieuse. Rends la ardente, préserve sa lucidité, augmente sa singularité et aussi son attractivité, insuffle-lui des idées pour ses futurs chemin. Suscite lui des prophètes contemporains, qui ne se prennent pas pour des prophètes, mais qui sauront comme eux et elles, parler devant. Dire devant le monde combien la nécessité de changement est grande pour qu'enfin ta parole prenne corps non seulement dans nos vies singulières, mais pour l'humanité qui vient.

NOTRE PÈRE…
 

L'INVITATION  

 

Le Seigneur dit : Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi. 

Voici que vous avez trouvé grâce devant Dieu. 

Venez et goûtez combien le Seigneur est bon. 

Venez, car tout est prêt.

[...]


 

LA FRACTION DU PAIN

LA COMMUNION   

L'ACTION DE GRÂCE
 

[RETOUR AUX PLACES]
 

L'EXHORTATION

Allez maintenant annoncer l’Evangile en paroles et en actes. Ayez le souci de la justice, de l’amour et de la paix. Allez avec la promesse de rencontrer Jésus-Christ parmi les plus petits de nos frères et de nos sœurs.

 

Recevons la BÉNÉDICTION de la part de Dieu :

Que la grâce de notre Seigneur Jésus Christ,l’amour de Dieu notre Père, et la consolation du Saint-Esprit soient et demeurent avec vous tous, présents ou absents, visibles ou invisibles, pour le temps et pour l’éternité. Amen.
 

[ASSIS]
 

MUSIQUE

 
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