L'AUTOSATISFACTION ACCUSATRICE

Prédication du 23 oct 2022, par R.Philipoussi



Textes liturgies et prédication + audio lecture et prédication

"cuevas de las manos" 7350 B.C (Argentine, Patagonie)

23 oct prédication.mp3  (36.33 Mo)

ORGUE

 

SALUTATION

 

Que la grâce et la paix soient avec vous

 

INVOCATION (ENSEMBLE)

 

Invoquons le Seigneur notre Dieu”

 

Béni soit sois-tu Seigneur pour ta fidélité.
Que ma bouche célèbre tes louanges.

Permets-moi de voir ta lumière.
Montre-toi à celui qui te cherche.

Que je te cherche en te désirant.
Que je te trouve en t’aimant. 
Enseigne-moi ta sagesse.

Et garde mes pas dans tes sentiers.

 

 

 

LOUANGE

 

PSAUMES 34, 1-19

Le Seigneur m'arrache à mes frayeurs

1 De David. Lorsqu'il simula la folie devant Abimélek, que celui-ci le chassa et qu'il s'en alla.

2 Je bénirai le Seigneur en tout temps ;

sa louange sera constamment dans ma bouche.

3 Je mets ma fierté dans le Seigneur  ;

les pauvres entendent, ils se réjouissent !

4Magnifiez le Seigneur avec moi,

exaltons ensemble son nom !

5 J'ai cherché le Seigneur, et il m'a répondu ;

de toutes mes frayeurs il m'a délivré.

6 Ceux qui regardent vers lui sont radieux,

et leur visage n'a pas à rougir.

7 Quand un pauvre crie, le Seigneur entend

et il le sauve de toutes ses détresses.

8 Le messager du Seigneur dresse son camp autour de ceux qui le craignent, et il les délivre.

9 Goûtez, et voyez combien le Seigneur est bon !

Heureux l'homme qui trouve en lui un abri !

10 Craignez le Seigneur, vous, ses saints !

Car rien ne manque à ceux qui le craignent.

11 Les jeunes lions peuvent souffrir de la misère et de la faim,

mais ceux qui cherchent le Seigneur ne manqueront d'aucun bien.

12 Venez, mes fils, écoutez-moi !

Je vous apprendrai la crainte du Seigneur.

13 Qui prend plaisir à la vie,

qui aime les jours, pour voir le bonheur ?

14 Préserve ta langue du mal,

tes lèvres des paroles trompeuses ;

15 écarte-toi de ce qui est mauvais, fais ce qui est bon ;

recherche la paix, poursuis-la.

16 Les yeux du Seigneur sont sur les justes,

et ses oreilles sont attentives à leurs appels au secours.

18 Quand ils crient, le Seigneur entend,

et il les délivre de toutes leurs détresses ;

17 Le Seigneur se tourne contre ceux qui font du mal,

pour retrancher de la terre leur souvenir.

19 le Seigneur est proche de ceux qui ont le cœur brisé,

il sauve ceux dont l'esprit est écrasé.

CHANT ET APPRENTISSAGE DU PSAUMES 19 str 1, 2, 3, 4- P.44

 

 

(LECTEURS JUSQU'À LA PRÉDICATION)

PRIÈRE DE CONVERSION (ENSEMBLE)


Père, nous gardons le silence devant toi.

Nous avons cru être justes par nous-mêmes. Nous n’avons pas laissé ton Esprit agir en nous. Nous n’avons pas été tes serviteurs au sein de la création. Nous n’avons pas été les artisans de ta réconciliation.

Mais nous te supplions. Nous désirons pleinement t’être fidèles et marcher selon ta justice. Ne nous retire pas ton esprit, garde nous aux côtés de ton Fils. Et conduis-nous dans ce monde vers ton Royaume.

Amen

 

ASSIS CHANT DU PSAUME 61,1 PAGE 72

 

 

 

 

 

ANNONCE DU PARDON

 

L’apôtre Paul déclare : « Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ».

Cette promesse est pour nous, lorsque nous doutons sur notre chemin, lorsque nous nous sentons indignes, lorsque nous plions sous la routine ou la difficulté de la vie.

Cette nouvelle création n’est pas le fruit de nos repentirs ou de nos efforts, elle est l’œuvre du Seigneur crucifié et ressuscité, celui qui demeure chaque jour à nos côtés, quoiqu’il arrive jusqu’à la fin des temps.

Que Dieu nous mette au cœur l’assurance de son pardon et qu’Il nous donne de marcher vers son Royaume.

 

DEBOUT CHANT DU PSAUME 61, 2 et 3

 

DEBOUT VOLONTÉ DE DIEU

 

Deutéronome 10.12

12 Maintenant, Israël, que demande de toi le Seigneur, ton Dieu, si ce n'est que tu craignes le Seigneur, ton Dieu, en suivant toutes ses voies, en aimant et en servant le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur et de toute ton âme,

 

DEBOUT CHANT DU PSAUME 61, 4

 

PRIÈRE D’ILLUMINATION (DANS ESAÏE 55, 10-11)

 

Comme la pluie et la neige descendent du ciel et n’y reviennent pas sans avoir abreuvé la terre, sans l’avoir fécondée et fait germer, sans avoir donné de la semence au semeur et du pain à celui qui a faim, ainsi en est-il de ma parole qui sort de ma bouche : elle ne revient pas à moi sans effet, sans avoir fait ce que je désire, sans avoir réalisé ce pour quoi je l’ai envoyée.

 

LECTURES

2 Timothée 4.6-18

6 Quant à moi, en effet, je suis déjà répandu en libation, et le temps de mon départ est arrivé. 7J'ai mené le beau combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la foi. 8Désormais la couronne de justice m'est réservée ; le Seigneur, le juge juste, me la donnera en ce jour-là, et non pas seulement à moi, mais aussi à tous ceux qui auront aimé sa manifestation.

 

Luc 18.9-14

 

9 Pour certains, qui étaient persuadés d'être des justes et qui méprisaient les autres, il dit encore cette parabole:10Deux hommes montèrent au temple pour prier ; l'un était pharisien, et l'autre collecteur des taxes.11Le pharisien, debout, priait ainsi en lui-même : « O Dieu, je te rends grâce de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes, qui sont rapaces, injustes, adultères, ou encore comme ce collecteur des taxes : 12je jeûne deux fois la semaine, je donne la dîme de tous mes revenus.» 13Le collecteur des taxes, lui, se tenait à distance ; il n'osait même pas lever les yeux au ciel, mais il se frappait la poitrine et disait : « O Dieu, prends en pitié le pécheur que je suis ! » 14Eh bien, je vous le dis, c'est celui-ci qui redescendit chez lui justifié, plutôt que celui-là. Car quiconque s'élève sera abaissé, mais celui qui s'abaisse sera élevé.

 

PRÉDICATION

 

Cette prédication contient deux parties. La première, je l'ai intitulée :  « si la perfection n'est pas de ce monde, le chemin vers l'accomplissement est sous tes pieds ». J'aurais pu l'intituler aussi « comment les paraboles de l'évangile ne te laisseront jamais tranquilles »

La seconde partie, plus terre à terre, je l'ai intitulée « comment nos pratiques spirituelles peuvent-elles devenir un témoignage pour les autres »

 

« Comment les paraboles de l'évangile ne te laisseront jamais tranquilles »

Si je pose d'emblée la question du comment, il va de soit que j'emploierai des formules telles que « il faut » « nous devons » « il faudrait » « Nous devrions ». Ce n'est pas mon habitude, mais cette fois il y aura ce type de formules.

 

Nous devrions d'abord prendre les textes bibliques au sérieux. Qu'est-ce que cela veut dire ? Je sais bien que nous prenons, tous autant que nous sommes, les textes bibliques au sérieux, sinon, que ferions-nous ici ? Mais prendre au sérieux les textes bibliques, c'est d'abord les prendre tels qu'un croyant, et en particulier un protestant, est censé d'abord les considérer .

Prendre au sérieux un texte biblique, pour un croyant ce serait d'abord accepter que l'Esprit qui est à la source de son inspiration, à ce texte puisse venir lui parler, à ce croyant, de personne à personne. Quand je dis « un croyant », cela pourrait être « une assemblée ». Quand je dis « j'attends d'abord d'un texte biblique qu'il me parle », je pourrais aussi bien dire «  qu'il nous parle », ou qu'il nous parle à chacun.

Prendre un texte biblique au sérieux, ce ne serait donc pas d'abord : vouloir d'un texte qu'il nous instruise, tel un professeur avec sa distance pédagogique, pas d'abord qu'il nous indique des codes pour par exemple classer, catégoriser, nommer, comprendre le monde et les autres. Ce sera ça aussi, peut-être, ils deviendront des textes utiles, des textes outils, mais pas d'abord.

D'abord, ce devrait être une forme d'interlocution. Prendre au sérieux un texte biblique, ce serait d'abord faire en sorte qu'il nous parle. Et pas d'abord, qu'il nous permette de trancher, de catégoriser, et voire dans le pire des cas, d'accuser. Et on se rapproche du texte biblique du jour.

J'ai mis à dessein en lien ces deux derniers termes «  catégoriser/accuser » , en me référant au fait qu'en grec, le verbe « kategoreo » signifie accuser. Méfions-nous donc dès lors que nous aurions tendance, à l'aide de textes bibliques, à nous mettre à catégoriser les gens, car nous ne serions jamais loin de l'accusation.

 

Accusateur, c'est un métier. Dans notre système judiciaire, cela s'appelle un procureur qui, après l'obtention de son bac, a 4 ans pour préparer un M1 en droit ou un diplôme d'IEP (institut d'études politiques), puis qui doit faire une formation de 31 mois à l'ENM .

En hébreu, l'accusateur se dit « Le Satan » Mais, à ma connaissance, «  Le Satan » n'a pas fait d'études, et, ce manque ferait plutôt de lui : un diffamateur, comme des millions de personnes sur les réseaux sociaux aujourd’hui, et aussi comme beaucoup de prédicateurs, hélas, de l'évangile. Qui souvent, accusent et diffament, parfois en toute innocence, et parfois avec une vraie intention de sans intention de nuire.

 

Notre parabole du jour offre une voie royale pour catégoriser. Il y a un pharisien, donc quelqu'un d'officiellement catégorisé comme « bien», et il y a un collecteur de taxes, quelqu'un d'officiellement catégorisé comme  faisant partie de la lie de la société, puisque, juif, il collecte des taxes pour les Romains qui sont les occupants. C'est un traître.

La parabole, instruite par l'évangéliste Luc dans son prologue quand il dit « Pour certains, qui étaient persuadés d'être des justes et qui méprisaient les autres », nous permet d'immédiatement comprendre que le « bon» de ce texte n'est donc pas ce pharisien qui catégorise allègrement les autres en priant et disant «  je te rends grâce de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes, qui sont rapaces, injustes, adultères, ou encore comme ce collecteur des taxes » mais que c'est bien ce collecteur de taxe , qui est le « bon » , puisqu'il se frappe la poitrine en priant de cette façon « O Dieu, prends en pitié le pécheur que je suis ! »

Sans doute que cette parabole pour Luc servait d'indication morale et d'avertissement face aux divisions de l'église du temps de Luc, quand les croyants aux Christ d'origine juive semblaient ne pas reconnaître d'autres croyants aux Christ d'origine païenne, chacune de ces catégories étant ici respectivement représentées 50 ans plus tard par ce pharisien au comportement ostensible, et par ce collecteur de taxes qui se frappe la poitrine.

Alors oui, peut-être que l'utilisation de cette parabole a pu être utile au message de Luc à son époque, mais peut-être qu'il faut se rappeler une fois de plus que les paraboles émises par la bouche de Jésus à son époque à lui étaient beaucoup plus «libres » que ça, et que ce serait sans doute bien pour nous de les considérer ainsi: libres pour qu'elles nous parlent à nous qui les entendons.

Cette parabole dessine en fait une boucle qui va nous ouvrir vers un chemin infini, et c'est en cela peut-être que cette parabole se met à nous parler d'un langage plus subtil que prévu.

 

Oui, dans un premier temps, nous comprenons bien qu'il ne s'agirait pas pour nous d'aller prier comme ce pharisien, mais plutôt d'agir comme ce collecteur de taxes qui ne se vante pas d'être meilleur que les autres et se reconnaît lui-même comme pécheur. Mais,c'est à ce moment là que la boucle se met en place et elle est sans merci. Si nous nous arrêtons là, nous pourrions finir par dire ou prier de cette façon «  merci Seigneur de m'avoir fait comprendre que je ne dois pas prier ostensiblement en jugeant les autres, merci Seigneur de m'avoir fait saisir que je ne dois pas être comme cet horrible Pharisien de la parabole ». Et nous serions revenus au point de départ. Vous la sentez maintenant, cette boucle ?

 

Ce que cette boucle fait, c'est nous dire que même si nous croyons trouver le bon et juste moyen de prier, par exemple, il pourra se produire une tendance à l'auto-satisfaction, il pourra surgir le désir de nous comparer à d'autres qui feraient moins bien que nous. Et Dieu sait que cela pose des problèmes, partout, et pas uniquement dans le domaine de la prière et pas uniquement dans les églises.

Vous entendez ce que je suis en train de faire ? Je suis en train de commencer à catégoriser des gens qui ont ce type de comportement, d'avoir dénoncé le comportement d'un autre et de se retrouver lui-même, sans s'en rendre compte, au même point.

La seule solution pour nous sortir de cette boucle satanique au vrai sens du terme serait effectivement de considérer que «  la perfection n'est pas de ce monde, mais que le chemin vers l'accomplissement est sous nos pieds ». Pour éviter de basculer dans l'autosatisfaction accusatrice, il faut simplement continuer à marcher, il faut, dès qu'on a trouvé un point de stabilisation, ne pas s'y établir, mais le remettre en question, en se ré-déséquilibrant, puisque c'est ça, marcher, se déséquilibrer en permanence, et ensuite, continuer sur ce chemin dont nous avons la foi que c'est le Seigneur qui nous l'indique en vue de notre progression. Ce n'est pas le chemin pour trouver Dieu, car celui ci nous a déjà trouvé et nous a déjà fait cette grâce, c'est simplement le chemin de notre vie qui pour les croyants est une vie spirituelle, c'est-à-dire supposée, dans sa matérialité, être animée par le souffle de Dieu.

 

Peut-être qu'un jour nous pourrons affirmer comme l'apôtre paul dans sa lettre à Timothée que nous avons entendue : « J'ai mené le beau combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la foi » mais en attendant, rien n'est accompli, et il est hors de question de s'arrêter. Oh certes, c'est dur, mais pas tant que ça. Il ne s'agit pas de renier à chaque pas supplémentaire ce que nous aurions découvert au pas précédent, il s'agit d'avancer avec tout ce que nous avons découvert précédemment. Les disciples du Christ ont été appelés très tôt « les adeptes du chemin», ce n'est pas sans raison.

Nous sommes donc prêts à aborder la seconde partie de cette prédication, qui sera beaucoup plus courte, parce qu'elle aura été je l'espère un peu nourrie par ce qui précède, une partie que j'ai intitulée « comment nos pratiques spirituelles pourraient-elles devenir un témoignage pour les autres »

C'est simple.

Comme on l'a dit dans la première partie, en les reconnaissant comme évolutives et non pas comme une forteresse nous permettant d'observer et de juger les autres. Mais ensuite, tout simplement : en les assumant véritablement, nos pratiques.

Il y a une grande différence entre pratiquer ostensiblement, se conduire comme si notre pratique était la norme à laquelle les autres devraient se conformer, et assumer pleinement notre pratique.

Participer au culte. Par exemple. Et l'assumer complètement. Pour l'assumer, comment faire ? Il faudrait déjà apprendre à savoir ce qu'est un culte finalement, d'où il vient, quelle est son archéologie, de quoi il se compose, comprendre le sens et la succession de ses parties liturgiques, pourquoi faut-il un pasteur, saisir la place particulière de la prédication – comment se fait-il qu'au milieu de paroles universelles, communes, communautaires, surgisse tout à coup une parole singulière, inventée portée par une personne singulière, il faudrait se pencher sur la nécessité de la musique, son rapport à la parole, comment toutes les deux, elles se conjuguent, et ainsi ayant investigué, avoir enfin bien saisi, que si le culte est essentiellement un moment de communion avec Dieu et une assemblée de ses fils et filles adoptives, ne plus continuer à penser qu'il s'agirait d'un événement mystérieux, d'un phénomène de crypte, ou d'initiés, ainsi nous pourrions aisément inviter nos amis à y participer, en sachant quoi leur dire, auparavant et ensuite, et sans préjuger de leur croyance, tout simplement parce que ce sont nos amis et que c'est normal pour un ami d'inviter un ami à ce qui pour nous est important.

Ainsi la prière. Assumer complètement de prier, c'est assumer complètement de croire en Dieu et de considérer celui-ci comme un interlocuteur, de personne à personne. Ainsi, nous pourrions parler normalement du fait que oui, nous prions, mais que nous aurions eu, et qu'il y a aussi diverses façons de le faire, collectivement, individuellement, parfois même sans employer des mots, parfois juste en écoutant un passage musical ou dans la contemplation. L'important est, en sachant vraiment ce que nous faisons, d'assumer que nous le faisons et ainsi il deviendra beaucoup plus naturel d'en parler à d'autres, et d'échanger. Et disons le mot : de témoigner , d'évangéliser.

Ainsi notre pratique d'étude de la Bible, ainsi toutes formes de pratiques liées à notre foi, y compris celle qui prennent la forme d'un engagement solidaire, toutes formes de pratiques qui ne sont pas d'un point de vue protestant, des normes mais qui sont liées à notre liberté de chrétien en train de cheminer. Il faut juste l'assumer pour nous, assumer pour nous la diversité même de notre pratique, ce qui permet ensuite beaucoup plus facilement, d'en parler et donc de témoigner de cette façon libre de marcher sur notre chemin de croyant.

AMEN

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ORGUE

 

CONFESSION DE FOI (ENSEMBLE)

 

"Nous croyons en Dieu, qui nous appelle à œuvrer à ses côtés, en vue de maintenir le monde et de le faire, chaque jour, nouveau.

Il est notre lumière, et nous avons besoin de son amour, tout comme, lui aussi, il a besoin de notre amour.

Nous croyons que Christ est venu pour aider tout être à porter sa souffrance, et lui indiquer le chemin de la vie et de la joie.

Il est à nos côtés, que nous soyons ou non capables de le reconnaître, et nous avons confiance en lui, tout comme, lui aussi, il a confiance en nous.Il nous a donné son esprit, qui nous ressource et nous appelle, afin que nous ne restions pas au-dehors, mais que nous puissions contempler sa gloire.

Nous croyons que Dieu établira un jour sur la terre son Royaume, qu’il transformera notre monde et nous transformera nous-mêmes.

En vue de ce Royaume, il nous appelle à former un peuple nouveau, et il nous conduira jusqu’à ce matin éternel, où nous saurons reconnaître en tout visage son visage, en tout être et en tout regard l’image de sa divinité. C’est en lui et en lui seul que nous plaçons notre foi, car c’est lui et lui seul qui peut nous conduire à la vie. Amen."

 

CHANT DU 75, 1, 2 P 89

 

PARTAGE DES NOUVELLES ET

OFFRANDE //ORGUE

 

 

PRÉFACE

Soit béni, Dieu notre commune origine, toi qui as voulu être le Dieu de notre espérance!

Soit béni pour Jésus de Nazareth, le Christ, qui nous ouvre ton Royaume de vérité et de vie, de sainteté et de grâce, de justice, d’amour et de paix!

 

INSTITUTION

Le Seigneur Jésus, dans la nuit où il fut livré, prit du pain et, après avoir rendu grâces, le rompit et dit : "ceci est mon corps qui est donné pour vous; faites ceci en mémoire de moi".

De même, après avoir soupé, il prit la coupe et dit : "cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang ; faites ceci en mémoire de moi toutes les fois que vous en boirez." ”

 

INVOCATION, INVITATION

Voici le pain et le vin! Que ton souffle vivant nous fasse entrer maintenant en communion.

Voici, dit le Seigneur, je me tiens à la porte, et je frappe! Si quelqu’un entend ma voix et m’ouvre la porte, je prendrai la Cène avec lui, et lui avec moi.”

Tout est prêt dit le Seigneur.

 

ASSEMBLEMENT

 

 

PRIÈRE D'INTERCESSION + ÉPICLÈSE

LECTEUR Père, tu nous appelles à travailler dans ta création, pour la vie des hommes et des femmes qui nous entourent, et pour celle des hommes et des femmes que nous ne connaissons pas. Donne ton souffle de vie

Nous te prions pour que dans les bons comme dans les mauvais jours, nous écoutions les pas du Christ invisible qui chemine avec nous ; que ton Esprit donne sens à nos paroles et force à nos gestes, tout au long de notre cheminement.

Aide-nous à faire un monde plus humain, plus juste, plus intelligent. Ecarte le néant et permets que la vie germe, sous ta bénédiction.

PASTEUR Notre Dieu, toi qui nous rassembles et nous invites, veuille réveiller en nous le désir et l’attente de la venue de ton Fils.

Ici et maintenant, envoie ton Esprit, pour que nous recevions, en ce pain et ce vin, la présence du Christ.

Comme ce pain est fait d’épis autrefois dispersés et maintenant réunis, qu’ainsi tous les hommes et toutes les femmes soient rassemblés dans ton amour, et réunis, un jour, dans ton Royaume.

Et ensemble nous te disons : Notre Père…

DISTRIBUTION ORGANISATION //ORGUE DOUX

LECTEUR ACTION DE GRÂCE

Pour la force et le réconfort que tu nous as donnés, par le corps et le sang du Christ, loué sois-tu, Seigneur!

Pour la joie de ce repas, pris en communion avec le Ressuscité, loué sois-tu, Seigneur!

Le Seigneur nous accompagne et nous garde dans son amour. Amen

 

 

 

LECTEUR EXHORTATION Apocalypse 2.2-5 et 7

(Lettre à l'Eglise d’Éphèse)

 2Je connais tes œuvres, ton travail et ta persévérance ; je sais bien que tu ne peux pas supporter les méchants : tu as mis à l'épreuve ceux qui se disent apôtres et ne le sont pas, et tu les as trouvés menteurs. 3Tu as de la persévérance, tu as souffert à cause de mon nom et tu ne t'es pas lassé. 4Mais j'ai ceci contre toi : tu as abandonné ton amour premier. 5Souviens-toi donc d'où tu es tombé, change radicalement et reviens à tes œuvres premières ; (...)

7 Que celui qui a des oreilles entende ce que l'Esprit dit aux Eglises !

 

PASTEUR BÉNÉDICTION

Que Dieu nous prenne en grâce et nous bénisse, que son visage s’illumine pour nous ; et ton chemin sera connu sur la terre, ton salut, parmi toutes les nations.

Que les nations chantent leur joie, car tu gouvernes le monde avec justice ; tu gouvernes les peuples avec droiture, sur la terre, tu conduis les nations.

Que les peuples, Dieu, te rendent grâce ;

qu'ils te rendent grâce tous ensemble !

Que Dieu nous bénisse,

et que la terre tout entière l’adore !

 

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ORGUE

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