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Les protestants des 13e et 5e arrondissements de Paris. Temple de Port Royal & Maison Fraternelle

Aimez-vos ennemis! (?)



William Adolphe Bouguereau 'Dante et Virgile en enfer" (détail)
William Adolphe Bouguereau 'Dante et Virgile en enfer" (détail)
predication_19_fevrier_2023___28_02_2023_17_36.mp3 liturgie et prédication 19 février 2023  (65.4 Mo)

audio: lecture et prédication  par R.Philipoussi à 16'11"

ORGUE : HYUN-HWA CHO

 

LA SALUTATION ET L'ANNONCE DE LA BONNE NOUVELLE

 

Soyez dans le beau nom de Jésus-Christ, fraternellement accueillis

Et nous tous , en communion, recevons ce qui nous est donné en ce beau jour, la grâce, l'esprit, et la paix.

Avant toutes choses, nous recommandons ce moment à Dieu.

Seigneur Dieu,

nous sommes heureux d'être avec toi et que tu sois là.

Nous te donnons notre vie et notre confiance,

bénis ce moment de culte, qu'il soit tout à ton honneur

 

LA LOUANGE (Psaume du jour)

PSAUMES 103

Bénis le Seigneur !

1 Pour David.

Que je bénisse le Seigneur,

que tout en moi bénisse son nom sacré !

2 Que je bénisse le Seigneur,

que je n'oublie aucun de ses bienfaits !

3 – C'est lui qui pardonne toutes tes fautes,

qui guérit toutes tes maladies,

4 qui reprend ta vie à la fosse,

qui te couronne de fidélité et de compassion,

5 qui rassasie de biens ta vieillesse,

qui te fait rajeunir comme l'aigle.

6 Le Seigneur agit pour la justice,

il défend le droit de tous les opprimés.

7 Il a fait connaître ses voies à Moïse,

ses hauts faits aux Israélites.

8 Le Seigneur est compatissant et clément,

patient et grand par la fidélité ;

9 il n'accuse pas sans cesse,

il ne garde pas rancune pour toujours ;

10 il ne nous traite pas selon nos péchés,

il ne nous rend pas selon nos fautes.

11 Autant le ciel est élevé au-dessus de la terre,

autant sa fidélité est forte au-dessus de ceux qui le respectent ;

12 autant l'orient est éloigné de l'occident,

autant il éloigne de nous nos transgressions.

13 Comme un père a compassion de ses fils,

le Seigneur a compassion de ceux qui le craignent.

14 Car lui, il sait de quoi nous sommes formés,

il se souvient que nous sommes poussière.

15 L'homme ! Ses jours sont comme l'herbe,

il fleurit comme la fleur des champs.

16 Lorsqu'un vent passe sur elle, elle n'est plus,

et le lieu qu'elle habitait ne la reconnaît plus.

17 Mais la fidélité du Seigneur est depuis toujours et pour toujours en faveur de ceux qui le respectent,

et sa justice pour les fils de leurs fils,

18 pour ceux qui gardent son alliance

et se souviennent de ses directives, afin de les suivre.

(...)

Que je bénisse le Seigneur !

 

CHANT PSAUME 148, strophes 12,3,4 . Page 166 (inconnu à se mettre dans l'oreille d'abord)

 

LA PRIÈRE DE CONVERSION (ENSEMBLE)

Prions Dieu:

Seigneur, nous sommes aveugles, devant toi nous le confessons.

Quand nous nous croyons quelqu’un, quand nos fausses vertus nous montent à la tête, c’est alors que nous voyons mal, c’est alors que nous ne voyons plus. Seigneur, délivre-nous.

Quand la colère, la rancune et le jugement nous submergent, c’est alors que nous voyons mal, c’est alors que nous ne voyons plus. Seigneur, délivre-nous.

Quand nous perdons l’espérance, la certitude de ta victoire, c’est alors que nous voyons mal, c’est alors que nous ne voyons plus. Seigneur, délivre-nous.

 

CHANT 41-20, strophe 1, page 588

 

L'ANNONCE DU PARDON

Voici ce que dit l’Éternel :

"J’ai effacé ta faute comme la lumière gagne sur la nuit épaisse,

et j’ai effacé le mal que tu as fait comme le vent chasse un nuage.

Tu peux revenir à moi sans crainte, car je t’aime dès maintenant et pour toujours."

CHANT 41-20, strophe 2, page 588

 

LA VOLONTÉ DE DIEU (texte du jour)

Lévitique 19. 1-2, 17-18

1Le Seigneur dit à Moïse : 2Parle à toute la communauté des Israélites ; tu leur diras : Vous serez saints, car moi, le Seigneur votre Dieu, je suis saint.

17Tu ne détesteras pas ton frère dans ton cœur ; tu avertiras ton compatriote, mais tu ne te

chargeras pas d'un péché à cause de lui. 18Tu ne te vengeras pas ; tu ne garderas pas de

rancune envers les gens de ton peuple ; tu aimeras ton prochain comme s'il était toi-même.

 

CHANT 41-20, strophe 3 et 4, page 588

LA PRIÈRE D'ILLUMINATION

Seigneur, ce n’est pas pour trouver grâce à tes yeux que j’écoute ta parole, car tu m’as déjà trouvé et tu m’as déjà tout donné. Si j’écoute ta parole? C’est parce qu’elle me fait vivre, qu’elle me délivre.. Elle est du pain sur ma route, de la paix dans mes tourments, de la force pour mes jours.

Notre Dieu, nous nous ouvrons à ton Esprit. Amen.

 

 

LES LECTURES DU JOUR

Matthieu 5. 38-48

38 Vous avez entendu qu'il a été dit : Œil pour œil, et dent pour dent. 39Mais moi, je vous dis de ne pas vous opposer au mauvais. Si quelqu'un te frappe sur la joue droite, tends-lui aussi l'autre. 40Si quelqu'un veut te faire un procès pour te prendre ta tunique, laisse-lui aussi ton vêtement. 41Si quelqu'un te réquisitionne pour faire un mille, fais-en deux avec lui. 42Donne à celui qui te demande, et ne te détourne pas de celui qui veut t'emprunter quelque chose.

43 Vous avez entendu qu'il a été dit : Tu aimeras ton prochain et tu détesteras ton ennemi. 44Mais moi, je vous dis : Aimez vos ennemis et priez pour ceux qui vous persécutent. 45Alors vous serez fils de votre Père qui est dans les cieux, car il fait lever son soleil sur les mauvais et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. 46En effet, si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense aurez-vous ? Les collecteurs des taxes eux-mêmes n'en font-ils pas autant ? 47Et si vous ne saluez que vos frères, que faites-vous d'extraordinaire ? Les non-Juifs eux-mêmes n'en font-ils pas autant ? 48Vous serez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait.

 

ORGUE BREF

 

 

 

 

 

 

LA PREDICATION

Aborder ce texte ne peut être qu'une confrontation. Imaginez, cela fait plus de 2000 ans que ce sermon sur la montagne, on se le récite, qu'on l'explique, qu'on le prêche; et pourtant, je ne sais pas vous, mais moi j'ai l'impression qu'on en reste toujours au même point. C'est à dire bloqués au camp de base, à regarder le sommet de la montagne.

 

On en reste au même point. Le point de l'oxymore: aimez ceux qu'on n'aime pas. C'est peut-être surprenant, suggestif, mais ce n'est littéralement pas possible. Nous verrons qu'en fait, ce sera toujours ça de réglé, qu'il n'y a pas peut-être pas d'oxymore, pas de paradoxe.

 

Tout a été dit, de l'encre a coulé sur le thème, je cite " de l'impossible possibilité" de l'éthique chrétienne. Sur sa paradoxale qualité.

Et sur ce qu'on appelle en théologie " le 2e usage de la loi". Voici de quoi il s'agit : la loi aurait aussi un usage pédagogique. À la manière d’un miroir, elle servirait de révélateur de l’état de péché dans lequel se trouve l’humain. Face aux exigences de la sainteté, aucune auto-justification ne lui resterait possible.

« Que Dieu soit reconnu pour vrai, et tout homme pour menteur. [...] Il n’y a pas de juste, pas même un seul » dit Paul dans Rm 3.4, 10.

La loi serait « un pédagogue qui conduit à Christ » , encore Paul dans Ga 3.24. Ce qu'ordonne Jésus conduirait à une impasse, et la seule issue serait de s'abandonner à la grâce.

Pour ma part, je pense que cette considération est artificielle. Je n'ai jamais pratiquement rencontré quelqu'un ayant effectué cette démarche. D'abandon à la grâce de Dieu, oui, mais pas après s'être confronté à l'impossibilité des commandements; après des échecs en série, oui, mais initialement pas face à des commandements.

 

 

Alors nous allons d'abord replacer tout ça dans le contexte.

 

Ce texte, extrait du sermon sur la montagne, fait suite au texte de dimanche dernier, quand entre autres nous avons rappelé quelques points fondamentaux.

 

1) C'est une prédication. Et rien ne dit que nous devrions prendre les paroles d'une prédication de Jésus comme des commandements de même nature que ceux de la torah. Certes, Jésus dans l'évangile de Matthieu est sur une montagne, ceci pour évoquer Moïse; mais déjà on ne voit pas où aurait été cette montagne, et de plus le texte parallèle de ce sermon dans l'évangile de Luc se déroule dans une plaine. Jésus n'est pas Moïse, et sans doute déjà parce que Jésus parle lui de son propre chef, tandis que Moïse était un porte parole.

 

Ce qui déjà diminue la pression, "la pression de l'exigence de sainteté"; ce qui n'empêche tout de même pas de se confronter à ce qui est dit.

 

Donc déjà, écoutons les paroles de Jésus comme nous écouterions une prédication, et non pas comme si nous étions en train d'écouter une parole définitive qui tombe du ciel.

 

C'est une prédication, d'un homme inspiré, qui enseigne ses disciples, parle aussi à une foule et qui se plait à provoquer les pharisiens. Ce sont des paroles d'un homme qui respecte la loi au point de vouloir encore une fois, la porter à incandescence.

En d'autres termes, si nous n'avons pas envie d'aimer nos ennemis, et bien ne les aimons pas. En revanche, on peut relire le décalogue, et là se confronter à des commandements qui n'ont rien d'impossible; et de la sorte considérer à quel niveau de respect de ceux-ci, on se situe par rapport à eux. Tous les commandements ne sont pas impossibles à respecter.

En vrai, c'est trop facile de dire ça, pour finalement ne rien faire du tout.

2) Jésus prêche, devant ses disciples mais aussi à une foule qui l'a suivi dans laquelle il y a probablement des pharisiens. Jésus en effet a invité ses disciples à ce que leur justice (c'est à dire leur façon d'appliquer la loi), surpasse, dit-il celle des pharisiens. Je ne vais pas refaire la prédication de la semaine dernière, mais vous la trouvez sur notre site. Et Jésus en effet, lance une série d'injonctions qui toutes dépassent les prescriptions de la loi. Il porte la loi à l'incandescence, pour quoi? pour dit-il, l'accomplir, c'est-à-dire, pour aller jusqu'à l'ultime de sa portée.

Il ne s'agit pas d'une rupture, d'une révolution ou même d'une réforme de la Loi de Moïse, il ne s'agit même pas d'une rupture avec la mission des pharisiens, il s'agit pour Jésus, de désigner l'aboutissement d'un chemin démarré lors de l'exode, ou de finalement, tenter remettre le peuple route.

Le contexte posé, continuons sur le fond de ce qui est dit dans notre texte du jour.

 

Jésus n'aurait dit pas d'aimer ceux que nous n'aimons pas, ce qui serait un oxymore qui ne renverrait à rien.

Il vaudrait mieux comprendre par l'injonction: d'aimer ceux qui nous haïssent; c'est aussi le sens du mot ennemi en grec. Nous quitterions donc le territoire de l'impossible, pour entrer dans le territoire du très difficile. Ce qui est déjà mieux.

 

 

C'est encore une fois une façon de pousser à bout les commandements d'amour de la torah. Quand le Lévitique dit "d'aimer ton prochain, ou l'immigré comme si c'était toi-même" rien en fait ne dit que ce prochain, ou cet étranger sur ton sol ne te déteste pas. Est inclus dans le prochain toutes sortes de gens, dont ceux qui te détestent. Jésus donc, ne fait qu'expliquer ce qui est implicitement déjà contenu dans la loi de ses pères.

La question est : au nom de quoi, et pourquoi faire cela, c'est-à-dire changer sa disposition mentale dans une voie apparemment si peu naturelle?

 

Au nom de quoi, Jésus le dit: au nom de la reconnaissance de notre filiation divine. Dieu, qui fait lever son soleil, ou fait pleuvoir sur les mauvais et les bons, aime finalement tous ses enfants. Et ça, nous avons beaucoup de mal à l'admettre, et pourtant, c'est clairement affirmé ainsi. C'est un thème théologique fondamental dont la valeur prend tout son sens dans la constitution de l'espérance qu'un jour, non seulement tout sera révélé, mais tout sera réuni. Que tous les clivages qui fondent notre pensée et nos morales et notre géo politique seront abattus. L'injonction d'aimer ceux qui nous haïssent et même qui nous persécutent est tout simplement voir et aussi révéler le monde tel que Dieu le voit et comme nous l'espérons. Ainsi, changer sa disposition intérieure dans cette voie-là, n'est non seulement pas une attitude de faiblesse, mais une démonstration de force, la force morale de Dieu lui-même, et c'est réellement, encore une fois porter la loi de Dieu à incandescence.

 

- Pourquoi je me mettrais à aimer ceux qui me détestent?

Et bien c'est simple. Pour te délivrer d'un poids. Le poids très lourd à porter qui est la haine en miroir.

Un poids déjà moins lourd serait c'est l'indifférence, mais cette attitude est difficile à maintenir si l'ennemi te persécute tout le temps.

 

S'alléger vraiment, c'est aimer cette personne. Non pas ce qu'elle fait ni ce qu'elle te fait, ni au nom d'excuses éventuelles qui expliquerait ses actes. Même tenter de la comprendre, mais l'aimer, pour s'alléger.

 

C'est exactement le même délestage que nous éprouvons quand nous pardonnons, même sans l'accord de la personne pour être pardonnée. Mais cela va encore plus loin, puisque pardonner n'implique pas d'aimer.

Pourquoi ne pas s'encombrer de haine? Aussi pour ne pas s'avilir en ressemblant à votre ennemi.

 

Pourquoi faire cela?

Aussi pour mieux résister . Être encombré de haine dans le combat n'est pas efficace, tous les véritables combattants, les boxeurs, ou les militaires professionnels, par exemple, vous le diront.

Ensuite, dans le combat, on aura déterminé ce à quoi nous tenons vraiment. Si mon ennemi veut me prendre quelque chose, la question à se poser est : est ce que je tiens à cette chose uniquement parce que l'adversaire veut me le prendre, ou parce que j'y tiens véritablement? Distinguer.

Voici ma tunique, en fait ça m'est égal. Ce que je possède de plus précieux ne pourra jamais t'appartenir. Jésus avait bien averti que dans ce combat, il fallait mieux avoir abandonné beaucoup de choses.

 

Enfin, parce que cela prive l'adversaire de toute justification à son acte, et que cela augmente les chances que le combat cesse, puisqu'il ne sera pas en permanence nourri des mes vengeances. Et puis ça invite qu'un médiateur soi disant inspiré décrète qu'il n'y a pas de coupable initial et mette tout le monde à égalité.

 

Les premiers croyants au Christ ont appliqué à la lettre cette morale soi disant impossible, et ont fini par rapidement conquérir les âmes et les coeurs de tout un empire et par devenir, mais là nous sortons de l'évangile, une force collective et politique invraisemblable.

Ce n'est pas de non violence dont on parle ici, c'est de résistance et d'efficacité. Focaliser sur la non violence sur ce texte est manquer, certes de peu, sa cible.

 

Alors, en conclusion, votre prédicateur du jour ne prétend pas avoir résolu l'impossible des équations du sermon sur la montagne, mais j'espère au moins vous avoir fourni quelques pistes pour débloquer quelques impasses qui n'en étaient peut-être pas.

AMEN

ORGUE

LA CONFESSION DE FOI

Je Te crois

Eternel lié au déroulement du temps,

Esprit greffé à nos âmes d’humains

Je Te crois,

 

si naturel à moi que souvent je t’oublie

 

d’une présence sans faille

jusqu’aux moindres replis, jusqu’aux moindres détails

Contorsionniste: infiniment grand, infiniment petit

Je Te crois

tout à la fois large d’épaule

et trop souvent meurtri

Je Te crois

sans preuve de Toi, sans preuve de ton contraire

séduit.e par ton insaisissable ingéniosité

je Te crois responsable

du re-surgissement permanent de la Vie

Je Te crois

pour l’irraisonnable raison d’espérer

pour le sens de l’alliance, le sang neuf à créer

le gage des naissances et les seuils à franchir.

 

CHANT 36-06, les 3 strophes (peu connu facile), page 503

 

LES ANNONCES ET L'OFFRANDE

 

LA PRIÈRE D'INTERCESSION (ENSEMBLE)

Prière pour la paix de Jacques Stewart

« Seigneur, j'ai besoin de ta paix.

J'ai besoin de ta paix pour m'arrêter de discourir dans le vide,

Et de mendier n'importe quelle paix magique

Pour le monde.

 

Je ne peux être artisan de paix si je ne reçois,

Ne comprends et n'aime

Celle que tu révélais aux disciples à la veille de ta passion

Et le soir du jour de ta résurrection.

 

J'ai besoin de la paix que toi tu donnes pour résister

A la compétition mondiale du paraître.

J'ai besoin de ta paix pour cesser

de m'apitoyer sur moi-même et d'avoir peur de demain.

 

J'en ai besoin pour ne plus chercher

A faire disparaître les obstacles, mes limites, les conflits,

Mais pour trouver le courage de les assumer

Et de les résoudre.

 

J'ai besoin de cette paix pour ne pas fuir devant le danger

Pour crier, pour sortir de mes tranquillités,

Pour faire violence à mon droit légitime à l'impuissance

Devant le malheur des autres

Et l'injustice de leurs situations.

 

J'ai besoin de la paix qui est la tienne, Seigneur, pour pouvoir te servir,

Gratuitement, pour rien, et en être heureux. »

NOTRE PÈRE

 

L'EXHORTATION ET LA BÉNÉDICTION

 

Chaque chose qui a commencé finira.

Comme le jour se change en nuit / Comme la nuit se change en jour / De la même manière / Une étape se change en une autre.

Votre vie commence / Et aussi la mienne / Un jour, votre vie finira / Et aussi la mienne

Chaque chose finira / Chaque chose changera / Chaque chose se transformera / D’une forme en une autre.

Dans la suite des changements si caractéristiques de la vie dans ce monde, / Il y a cependant une constante / Quelque chose qui reste intouchable / Par tous les changements et tournants : / C’est la source intouchable de tout ce qui est.

Au milieu de tous ces changements / Quand nous nous sentons perdus / Menacés ou isolés laissons notre esprit se calmer / Et plongeons profondément notre cœur / Dans la source de tout ce qui est

 

Demeurons ainsi un moment / Au fond de nous-mêmes / avec Dieu planté dans notre coeur/ C’est notre point stable.

 

Que le Seigneur vous bénisse et vous garde, qu'il tourne son visage vers vous et vous donne la paix AMEN

ORGUE

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