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Les protestants des 13e et 5e arrondissements de Paris. Temple de Port Royal & Maison Fraternelle

CONTRE TOUTE ATTENTE, culte du 25 mai 2025

Prédication Robert Philipoussi



LA PRÉDICATION



“ CONTRE TOUTE ATTENTE”
 

PRÉDICATION DU 25 MAI 2025, par le pasteur Robert Philipoussi
 

APOCALYPSE 21 [LECTEUR]

1 Alors je vis un ciel nouveau et une terre nouvelle ; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n'était plus. 2Et je vis descendre du ciel, d'auprès de Dieu, la ville sainte, la Jérusalem nouvelle, prête comme une mariée qui s'est parée pour son mari. 3 J'entendis du trône une voix forte qui disait :

La demeure de Dieu est avec les humains ! Il aura sa demeure avec eux, ils seront ses peuples, et lui-même, qui est Dieu avec eux, sera leur Dieu. 4 Il essuiera toute larme de leurs yeux, la mort ne sera plus, et il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu.
 

ORGUE BREF
 

LA PRÉDICATION
 

Les mots qui finissent par – cide  nous poursuivent quoique nous fassions ,  puisque ne nous pouvons pas échapper à l'actualité, ni à cette faculté proprement humaine de tenter de nommer l’innommable : génocide, ethnocide, culturicide, urbicide . Jusqu'au plus récent: futuricide. C'est-à-dire, l'application méthodique de la destruction de toute possibilité d'un futur pour le peuple visé, au nom d'un principe, d'une théorie, d'une nouvelle technique de guerre,  qui ont été appelés “ la gouvernementalisation” du futur. 

Ne nous y trompons pas, si effectivement ce sont les brutes qui rendent les guerres et leurs horreurs possibles, ce sont des théoriciens, et donc des intellectuels qui permettent à ces brutes de trouver un cadre, une justification et des méthodes à leurs agissements.
 

Aujourd'hui, un des textes du jour , tiré du livre de l'apocalypse, décrit l'espérance qui se réalise. 

La question que je me suis donc posée est la suivante:  si effectivement, on peut tout tuer, y compris le futur, peut-on tuer l'espérance?  

En d'autres termes, l'Elpicide est-il possible. Un néologisme de plus, pas encore référencé, dont vous avez la primeur. Du mot grec Elpis qui désigne l'espoir (ou l'espérance: il n'y a pas de distinction en grec comme nous l'avons en français. Distinction en français qui ressemble à celle  faite entre la douleur et la souffrance). 

L'elpicide, c'est-à-dire : Destruction systématique de l'espérance, élimination de la capacité à espérer ou à envisager un avenir positif (chez un individu, un groupe ou une société)

Peut-on tuer l'espérance? Telle est la question de cette prédication. 

Et la réponse est non.
 

Vous savez, pour faire des prédications, il faut pactiser avec l'actualité du monde et on ne peut qu'en ressortir  bouleversé, mortifié. Et  au bout d'un certain temps,  quelque peu clivé. Il faut activer son empathie pour comprendre : «  aime ton prochain comme si celui-ci était toi-même » et donc voir se propager en nous le début des stigmates d'autrui mais il faut aussi se protéger simultanément dans une attitude qui de l'extérieur ressemblerait à de l'indifférence.  Et puis, cette indifférence, feinte ou vraie, est aussi l'attitude commune.  Et où qu'on soit, il faut vivre avec les autres. Et si tout le monde est dans l'indifférence, vraie ou fausse, moi aussi.  Mais en ce qui concerne la prédication, de l'église ou d'un pasteur, ce n'est pas possible de prétendre livrer un évangile qui serait désincarné quand on a la mission de prêcher un Dieu qui s'est fait dans notre chair.
 

Alors, dans l'actualité, comme on dit, je m'y plonge régulièrement, via tous les médias possibles. Cela fait partie de mon métier. Récemment, j'ai lu cela. C'est un témoignage. Dont je vais vous lire un large  extrait qui est  entré en plein dans le cœur de la prédication que je commençais à élaborer:

Nour Z. Jarada vit à Gaza depuis toujours, elle est psychologue à Médecins du monde France et elle raconte son quotidien dans l’enclave palestinienne.

«Le seul survivant, c’est le mort.» Ces mots résonnent sans cesse autour de nous. Tout le monde ici les répètent. Nous sommes exténués, vidés. Nous menons une vie qui n’en est plus vraiment une. Une vie où la mort rôde à chaque coin de rue, à chaque heure du jour et de la nuit. Une vie où survivre devient un combat quotidien pour les besoins les plus élémentaires : un repas, de l’eau, un endroit où dormir. Il en est parmi nous que la douleur a tant ravagés qu’ils en viennent à espérer la mort, convaincus qu’auprès de Dieu la paix et l’éternité les attendent. Comme m’a dit un jour mon collègue Basel, en citant un vers du poète Abdel Rahman El-Abnoudi, «lorsque la mort vient te prendre, mon fils, meurs sans attendre». Parfois, la mort semble plus clémente que la vie à laquelle nous sommes condamnés.

Dans cette réalité insoutenable, on ne peut s’empêcher de se demander : comment peut-on encore tenir debout, au cœur de ce traumatisme sans fin ? Les psychologues disent que l’humain s’adapte de différentes manières aux événements traumatiques. Mais Gaza… Gaza est différente. Ici, le traumatisme ancre ses racines profondes, inexorable et insidieux. Il colle à la peau. Il s’insinue dans le tissu même de l’existence. Et pourtant, malgré l’ampleur de la souffrance, un mécanisme de survie éclatant de force persiste : la foi. Après le fracas des bombes, quand une demeure s’écroule et qu’un être aimé s’éteint, les survivants se tiennent côte à côte pour lire le Coran. Quelqu’un déclame : «Alhamdoulilah – loué soit Dieu, en toutes circonstances, dans l’aisance comme dans l’épreuve. Nous tiendrons bon, et nous serons récompensés.»

Mais ce qui suit est aussi important, je continue à citer:

Cette foi inébranlable n’est pas le seul rempart qui empêche les cœurs de sombrer. A ses côtés, une autre force : l’unité. Le sentiment d’appartenance. Quand les déplacements de masse nous arrachent à nos foyers, on voit cette solidarité devenir encore plus éclatante. Les familles partagent le peu qu’il leur reste : un abri, un repas. Pas seulement avec les leurs, mais bien souvent avec des inconnus. Quelqu’un qui a perdu son foyer ouvre les bras et dit : «Ma maison est ta maison. Nous sommes une seule famille.» Et même au milieu de la destruction, nous nous accrochons farouchement à l’humour. Nous plaisantons sur notre quête sans fin de nourriture, ou sur l’envie de goûter à nouveau à nos plats préférés. 

Nous ironisons même sur l’intoxication alimentaire causée par un repas avarié. Ce n’est pas du déni. C’est notre façon de tenir. C’est l’air qu’on respire pour ne pas se noyer dans le chagrin.
 

Alors je collecte et je note mes arguments pour répondre « non » à la question : peut-on tuer l'espérance. Je note, je glane: la foi et l'unité et même l'humour. Je note. Ils peuvent tuer notre futur, individuel ou même de peuple millénaire. Ils ne tueront pas notre espérance.
 

Bien sûr, ce témoignage, un parmi des centaines, est lié par une terrible ironie de l'histoire, au cœur d'une monstrueuse boucle à par exemple cet autre  témoignage anonyme gravé sur un mur d’Auschwitz: 

"Écoute, Israël, le jour tombe / Écoute ce que dit la nuit / Nous sommes encore vivants."

Ou celui de Etty Hillesum, juive, résistante et néerlandaise, morte à Auschwitz  

"On veut être la pensée qui pense clair au milieu de ce désarroi. On veut être le balai qui nettoie."
 

ou: Victor Frankl, un survivant d’Auschwitz, devenu psychiatre  :"Qui attend de la vie qu’elle ait un sens perd toute capacité à lui en donner un."
 

On a bien compris que la persistance de cette espérance  n'est que  corrélée avec l'examen des possibilités de s'en sortir individuellement, ou avec la projection d'une persistance possible du maintien dans le souvenir des humains de l'existence du peuple auquel on se sent appartenir. Corrélée sans nul doute, mais pas forcément liée. L’espérance  réside ailleurs.
 

On l'a vu: dans la foi, dans l'unité, dans l'humour, les trois s'exerçant et je pèse mes trois mots qui suivent: contre toute attente, car si on se mettait à attendre, on ne verrait rien, rien de ce qu'on s'est évertué à imaginer n'arrivera. On comprend, à travers ces témoignages glanés au milieu des innombrables qui se se tus à jamais , que cette espérance supposée ne pas être tuable, agit dans le présent, y compris celui de l'horreur.
 

Contre toute attente particulière. Cette espérance contre toute attente a été bien décrite par Jacques Derrida, quand il a développé son concept de messianisme sans Messie. J'avais été inspiré par lui sans le citer quand j'ai décrit ici-même il y a quelques semaines, la capacité de Jésus et de la Samaritaine à aller quelque part, par intuition et découvrir l'autre, l'autre à la fois salvifique mais inattendu. Aujourd'hui, je cite Derrida qui sans doute à cause de son judaïsme, défend une vision de l'espérance, mais une vision non prescrite, c'est-à-dire une structure d'attente ouverte, sans contenu déterminé, mais qui laisse l'à-venir advenir.  Alors certes, on pourrait dire qu'il n'y a pas ici de garantie que cet avenir advienne, contrairement à la pseudo garantie offerte par les  utopies, y compris religieuses . Des utopies qui décrivent l'avenir comme si vous y étiez.  Mais celles-ci tombent, et systématiquement, elles tombent dans la violence totalitaire, violence produite par l'effort désespéré, justement, de faire coïncider cette représentation imaginaire avec la réalité. Et la violence est générée par la volonté insensée d'éradiquer, d' effacer, de tuer tout ce qui ne correspond pas à cette vision. La violence génocidaire n'est bâtie que sur le désespoir infini d'imprimer dans la réalité:  un pur fantasme.
 

Et nous les chrétiens, nous pourrions tomber dans ce travers, de vouloir activer ce principe espérance jusqu'au stade utopique et irréel de sa parfaite représentation.
 

"Il faut croire en l’avenir, et cela, c’est la foi messianique. Mais il ne faut pas y croire trop, car alors ce ne serait plus l’avenir." (Derrida)
 

J'en veux, non pas pour preuve, mais comme une sérieuse indication: qui réellement pouvait s'attendre, et qui avait réellement configuré un Messie qui avait l'allure de ce Jésus de Nazareth. Bien qu'il ait été rapidement ré empaqueté dans des citations anciennes pour qu'il y corresponde, celui-ci était bel est bien un Messie radicalement inattendu. Et c'est celui-ci qui est décrit dans les évangiles, avant que la théologie le reprenne en mains, lui inventant toutes sortes de lignages.
 

Notre texte du jour est fabriqué à partir des fragments anciens de l'utopie messianique  d'un peuple particulier  et de sa terre légendaire. Mais la terre ici n'est plus la terre locale, elle est nouvelle et elle devient universelle. Même la mer, lieu de tous les démons n'est plus. Le réservoir de toutes les peurs n'est plus. Même Jérusalem n'est plus, c'est une Jérusalem nouvelle, non pas  nouvelle en tant qu'elle aurait été encore une fois reconstruite, mais une autre Jérusalem, nouvelle, comme la nouvelle alliance, nouvelle, comme la nouvelle espérance. Ce passage de l'apocalypse de Jean annonce que Dieu sera avec les humains, non pas avec des humains, non pas dans une classe ou une religion d'humains, mais avec les humains, donc avec tous les humains. 

Et puis l'annonce est faite, au futur que Il essuiera toute larme de leurs yeux, que la mort ne sera plus, et  qu'il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur

Et puis tout à coup le texte passe au présent : car les premières choses ont disparu.

Certes, c'est peut-être un effet de style, et il y a toujours de rabats joies comme il y a des rabats espérance. 

Mais cet effet reste provocateur. (1)
 

Cette psychologue de Gaza, et ses survivants ou non mais en tous les cas, témoins d’Auschwitz, sont réellement au cœur de la palpitation de la mort, sont des souffles qui exhalent encore au milieu de la tentative insensée de la construction du Néant autour d'eux;  ils sont au milieu de tout ce qui veut, puisqu'il s'agit bien de volonté, les réduire au néant, qui veut,  non pas uniquement les tuer, mais qu'ils n'aient jamais existé. Et tous ceux-là n'ont plus aucune représentation de l'avenir possible, tout leur catéchisme n'est plus pertinent. Ils n'ont que la foi, c'est-à-dire la confiance contre toute attente et contre toute preuve, sans aucune autre représentation qu'elle même, ils n'ont que l'unité sans cesse à reconstruire au milieu des disparitions permanentes des autres;  ils n'ont que l'humour, ils n'ont que leur pensée, et si je les cite aujourd'hui c'est pour prouver que la tentative des les anéantir n'a pas fonctionné. Nour, de Gaza est là aujourd'hui dans ce temple et personne ne sait si elle va survivre. Mais elle est là. Elle sera là parce que vous l'aurez un jour entendue.  Nour, en arabe, signifie lumière.
 

Ils sont là, car l'espérance est le propre de l'humain. Cet humain vit avec elle parce qu'il vit par elle et ne vit que par elle, l'humain est constitué d'espérance. Au quotidien, quand il se réveille et même dans le quotidien effroyable où la mort imminente est certaine. 
 

On ne peut pas la tuer. Mais si elle se maintient vivace, c'est parce qu'elle n'enferme pas l'avenir, elle ne le décrit pas, ne le formate pas, ne le représente pas, ne le personnifie pas. 
 

Et sa principale vertu, à cette espérance, c'est,  contrairement à ce que l'on croit spontanément, et donc contre toute attente, qu'elle irradie d'un futur non encore écrit.
 

Et son rayon de lumière nous atteint, nous qui sommes dans la mort, le deuil, la douleur, nous qui vivons au milieu des cris, cette lumière nous atteint et elle nous sauve, car nous savons que  les premières choses ont disparu.
 

AMEN


(1) Bien sûr, l'expression est au passé, mais c'est bien nous au présent qui constatons que les " premières choses ont disparu".


ORGUE
 

[DEBOUT]

LA SALUTATION [ENSEMBLE]
 

Comme la flamme ardente qui brille,

comme le sentiment passionné d'amour qui se consume en nous

et nous réunit de nouveau tous ensemble; pour chanter et prier,

pour donner et recevoir

la passion brûlante que nous célébrons et partageons lors de cette venue qui nous fait Un.
 

LA LOUANGE

Eternel c’est toi qui est Dieu et il n’y a pas d’autre Dieu que toi, 

Nous sommes le peuple dont tu es le berger, le troupeau que ta main conduit, 

A Toi soit la gloire, dans l'Église et en Jésus-Christ Amen. 
 

Ps 101, p. 119, les 5 strophes, je viens chanter l'amour et la justice

[ASSIS]

LA PRIÈRE DE CONVERSION
 

Devant Dieu, je pose des mots. Je lui fais part de mon regret, de l'avoir considéré mais de loin, de lui avoir parlé mais y croire, de lui avoir demandé, et de ne pas avoir écouté la réponse, d'avoir promis et d'avoir oublié que j'ai promis. Je lui demande de me pardonner, pour que je puisse aller continuer ma route, plus clairement et  plus simplement.
 

Ps 119, p.138 str. 1  Heureux celui qui suit le bon chemin
 

L'ANNONCE DU PARDON

Voici une prophétie appelée à être universelle, quand tout sera pardonné

LEV 26   11 Je placerai ma demeure au milieu de vous, et je n'aurai pas d'aversion pour vous. 12 Je marcherai au milieu de vous, je serai votre Dieu, et vous, vous serez mon peuple.
 

Ps 119, p.138 str. 2 


 

[ DEBOUT]

L'EXPRESSION DE LA VOLONTÉ DE DIEU 

Écoutions l'expression de la volonté de Dieu au travers du prophète

ESAIE

7 Dans cette montagne,

il anéantira le voile qui voile tous les peuples,

la couverture qui couvre toutes les nations ;

8 il anéantira la mort pour toujours ;

le Seigneur Dieu essuiera

les larmes de tous les visages ;

il fera disparaître de toute la terre

le déshonneur de son peuple

– c'est le Seigneur qui parle.

Ps 119, p.138 str.  3
 

[ASSIS]

LA PRIÈRE D'ILLUMINATION [ENSEMBLE] [LECTEUR]
 

Seigneur ta parole reste alors que nous passons, mais elle nous donne la force de la vie éternelle et nous entraîne dans ton Règne, c'est pourquoi elle devient, traverse les générations et les modes, manne sans cesse renouvelée, puissance objective, bénissant ses auditeurs et ses interprètes, leur donnant une vie qui ne peut être vaine
 

(suite LECTEUR UNIQUE)

Seigneur viens bénir  ces lectures et la prédication. Donne nous aujourd'hui notre pain.  Inspire ton Eglise pour qu'elle le partage.
 

LA LECTURE
 

APOCALYPSE 21 [LECTEUR]

1 Alors je vis un ciel nouveau et une terre nouvelle ; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n'était plus. 2Et je vis descendre du ciel, d'auprès de Dieu, la ville sainte, la Jérusalem nouvelle, prête comme une mariée qui s'est parée pour son mari. 3 J'entendis du trône une voix forte qui disait :

La demeure de Dieu est avec les humains ! Il aura sa demeure avec eux, ils seront ses peuples, et lui-même, qui est Dieu avec eux, sera leur Dieu. 4 Il essuiera toute larme de leurs yeux, la mort ne sera plus, et il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu.
 

ORGUE BREF
 

LA PRÉDICATION (voir premier paragraphe)
 [...]
 

ORGUE
 

[DEBOUT]
 

LA CONFESSION DE FOI [LECTEUR]

Nous croyons en Dieu, qui nous appelle à oeuvrer à ses côtés, en vue de maintenir le monde et de le faire, chaque jour, nouveau.

Il est notre lumière, et nous avons besoin de son amour. Lui aussi, il a besoin de notre amour.

Nous croyons que Christ est venu pour aider chacun à porter sa peine et lui indiquer le chemin vers  la cessation de la peine

Il est à nos côtés, que nous soyons ou non capables de le reconnaître et nous avons confiance en lui. Lui aussi, il a confiance en nous.

Il nous a donné son esprit, qui nous ressource et nous appelle, afin que nous ne restions pas au-dehors mais que nous puissions garder précieusement l'espérance.

Nous croyons que Dieu établira un jour sur la terre son Royaume, qu'il transformera notre monde et nous transformera nous-mêmes

En vue de ce Royaume, il mous appelle à former un peuple nouveau, et il nous conduira jusqu'à ce matin éternel, où nous saurons reconnaître en tout visage son visage, en tout être et en tout regard l'image de sa divinité.

C'est en lui et lui seul que nous plaçons notre foi, car c'est lui et lui seul qui peut nous conduire à la vie.

21-09, page 238, les trois strophes. Viens à cette heure
 

LES ANNONCES [APPEL À CONSULTER LA FEUILLE DE CULTE]
 

L'OFFRANDE [ORGUE PENDANT LA DURÉE DE LA COLLECTE]
 

LA CÈNE
 

LA PRÉFACE
 

Soit béni, Dieu notre commune origine, toi qui as voulu être le Dieu de notre espérance!

Soit béni pour Jésus de Nazareth, le Christ, qui nous ouvre ton Royaume de vérité et de vie, de sainteté et de grâce, de justice, d’amour et de paix!




 

L'INSTITUTION

Lorsque Jésus a pris son dernier repas avec ces disciples, ils les a invités à commémorer sa venue à travers ce repas
 

[ apprentissage] 24-03, p. 286, les trois strophes. Nous qui mangeons le pain de ta promesse

L'INVITATION

“Voici, dit le Seigneur, je me tiens à la porte, et je frappe! Si quelqu’un entend ma voix et m’ouvre la porte, je prendrai la Cène avec lui, et lui avec moi.”

Tout est prêt dit le Seigneur.
 

LA PRIÈRE D'INTERCESSION ET LA PRIÈRE EUCHARISTIQUE
 

O Dieu, nous voulons te bénir 
pour tout ce que tu nous as déjà donné :

Pour la communion des frères et sœurs en Christ, 

Pour ta parole vivante : lumière, nourriture et vie, que ton amour nous a donnée, nous te bénissons.

Pour cet être nouveau que tu fais naître en nous un peu plus chaque jour, nous te bénissons.

Et maintenant, nous voulons penser devant toi à tous ceux que l'amour du Christ a confiés à notre amour.
 

[ prière improvisée]
 

Pour tous ceux que nous te nommons à cet instant dans le secret de nos cœurs, nous te prions: 


 

LA PRIÈRE DU NOTRE PÈRE
 

Voici le pain et le vin! Que ton souffle vivant nous fasse entrer maintenant en communion.

Seigneur, sois avec eux.
 

LA FRACTION

Je suis le pain vivant descendu du ciel, celui qui croit en moi a la vie éternelle.

Si quelqu’un mange de ce pain il vivra pour toujours.

Voici la coupe de la nouvelle alliance; celui qui croit   a en lui l’éternelle vie.
 

LA COMMUNION  [ ORGUE PENDANT LA DURÉE DE LA COMMUNION]
 

L'ACTION DE GRÂCE

Pour la force et le réconfort que tu nous as donnés, par le corps et le sang du Christ, loué sois-tu, Seigneur!

Pour la joie de ce repas, pris en communion avec le Ressuscité, loué sois-tu, Seigneur!


 

LA BÉNÉDICTION
 

Notre Seigneur Jésus-Christ dit: “Je vous laisse ma paix, je vous donne ma paix. Que votre cœur ne se trouble pas.” Allez sur le chemin de la vie, confiants dans cette parole! Le Seigneur vous accompagne et vous garde dans son amour. Amen
 

RETOUR AUX PLACES
 

ORGUE




 

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